Apprendre « la grammaire par corps » : les effets d’une mise en jeu didactique du roman d'E.Orsenna « La grammaire est une chanson douce » d’Erik Orsenna sur l'apprentissage des concepts grammaticaux.
- Morel, Carole (2021)
Mémoire
Accès restreint
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- Apprendre « la grammaire par corps » : les effets d’une mise en jeu didactique du roman d'E.Orsenna « La grammaire est une chanson douce » d’Erik Orsenna sur l'apprentissage des concepts grammaticaux.
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- 23 septembre 2021
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- Étude de la langue
- Grammaire
- Apprentissage
- Secondarisation
- Contrat didactique
- Rapport au savoir
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Les différentes recherches et travaux menés dans le domaine de l’étude de la langue, les résultats aux évaluations nationales et PISA montrent une faible rentabilité des activités grammaticales au regard du réinvestissement dans les écrits (production d’écrits et dictée) des élèves. Du côté de son apprentissage, l’apprentissage de la grammaire revêt le caractère « d’une fiction abstraite », déconnectée des réalités de l’élève et dénué d’intérêt. En grammaire, l’élève apprend à passer de la langue à l’oral à une langue à l’écrit, la langue en tant que concept. Ce passage nécessite l’acquisition d’un regard réflexif sur sa propre langue pour atteindre une prise de conscience de son fonctionnement (passage de l’activité épilinguistique à l’activité métalinguistique). Or, l’enseignement de la grammaire est préconisé officiellement dès le CP, âge où les processus psychiques d’un enfant sont encore immatures (Piaget, 1994), autrement dit au stade pré-opératoire où l’élève ne parvient pas à passer à la pensée conceptuelle.
Dès lors se pose la question des conditions qui permettent à l’élève d’accéder à cet apprentissage de la langue en tant que concept. Pourtant exigé par les Programmes, comment aborder cet apprentissage alors qu’il « ne correspond à aucun intérêt de l’enfant à l’âge considéré » ? (Cousinet, 1967).
Notre recherche s’intéresse à ce que vit un élève de cycle 2 dans l’apprentissage de la grammaire. Nous analysons les effets d’une démarche pédagogique active qui propose un apprentissage de la langue objet par le corps.
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Les différentes recherches et travaux menés dans le domaine de l’étude de la langue, les résultats aux évaluations nationales et PISA montrent une faible rentabilité des activités grammaticales au regard du réinvestissement dans les écrits (production d’écrits et dictée) des élèves. Du côté de son apprentissage, l’apprentissage de la grammaire revêt le caractère « d’une fiction abstraite », déconnectée des réalités de l’élève et dénué d’intérêt. En grammaire, l’élève apprend à passer de la langue à l’oral à une langue à l’écrit, la langue en tant que concept. Ce passage nécessite l’acquisition d’un regard réflexif sur sa propre langue pour atteindre une prise de conscience de son fonctionnement (passage de l’activité épilinguistique à l’activité métalinguistique). Or, l’enseignement de la grammaire est préconisé officiellement dès le CP, âge où les processus psychiques d’un enfant sont encore immatures (Piaget, 1994), autrement dit au stade pré-opératoire où l’élève ne parvient pas à passer à la pensée conceptuelle.
Citation bibliographique
Morel, Carole (2021), Apprendre « la grammaire par corps » : les effets d’une mise en jeu didactique du roman d'E.Orsenna « La grammaire est une chanson douce » d’Erik Orsenna sur l'apprentissage des concepts grammaticaux. [Mémoire]