La reformulation de récit en grande section de maternelle
- Hozjan, Coralie (2018)
Mémoire
Non consultable
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- La reformulation de récit en grande section de maternelle
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- 20 juin 2018
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- Reformulation
- Récit
- Grande section
- Maternelle
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Dans les écoles maternelles et plus précisément en classes de moyenne et grande sections, les lectures offertes d’albums de littérature de jeunesse sont fréquentes. Ces moments permettent aux élèves d’écouter un texte lu par l’enseignant et d’observer des illustrations sans être interrompus par de potentielles questions de l’enseignant tant sur le texte que sur les illustrations. Les élèves peuvent alors profiter d’un temps calme durant lequel ils sont attentifs et concentrés sur la double tâche qu’impliquent l’écoute et la compréhension de l’album. Et cela, sans étayage de l’enseignant.
Durant mon année de stage en responsabilité, je me suis rendu compte que pendant ces temps de lectures offertes, les élèves n’étaient attentifs, en réalité, que durant une petite partie du récit. En effet, leur attrait pour les illustrations était souvent plus important que leur volonté ou capacité à comprendre le contenu de l’histoire.
Je me suis donc questionnée sur la façon dont j’anticipe et aborde la compréhension de récits, en classe, avec mes élèves.
Cette réflexion personnelle a été l’occasion de me rendre compte que la lecture d’un album dévoilant texte et images en même temps pouvait créer une surcharge cognitive chez de jeunes élèves alors privés du sens de l’histoire. La compréhension, dans ces cas-là, peut être erronée.
De fait, j’ai choisi de réaliser mon mémoire de recherche sur la reformulation de récit en cycle 1.
Afin de lier cette thématique à mes précédentes réflexions, les travaux de Véronique Boiron, de Mireille Brigaudiot mais également ceux de Maria Kreza ont permis d’approfondir mes recherches et de recentrer mes questionnements. Je me suis demandé comment nous pouvions, enseignants de cycle 1, enseigner la compréhension de récits à nos élèves sans obligatoirement exploiter un album par le biais de lectures et de questions de compréhension.
Comme il est écrit dans les instructions officielles de 2015, le cycle 1 doit marquer le passage du langage en situation au langage d’évocation. Le langage en situation se définit comme le premier niveau d’acquisition du langage. Les jeunes élèves l’utilisent pour décrire une situation du présent. Le langage d’évocation constitue le second niveau d’acquisition du langage, c’est un langage qui est davantage décontextualisé et qui permet aux élèves de rapporter des évènements ou des faits passés ou d’anticiper des faits à venir.
Il est ainsi primordial pour le développement langagier des en
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Dans les écoles maternelles et plus précisément en classes de moyenne et grande sections, les lectures offertes d’albums de littérature de jeunesse sont fréquentes. Ces moments permettent aux élèves d’écouter un texte lu par l’enseignant et d’observer des illustrations sans être interrompus par de potentielles questions de l’enseignant tant sur le texte que sur les illustrations. Les élèves peuvent alors profiter d’un temps calme durant lequel ils sont attentifs et concentrés sur la double tâche qu’impliquent l’écoute et la compréhension de l’album. Et cela, sans étayage de l’enseignant.
Citation bibliographique
Hozjan, Coralie (2018), La reformulation de récit en grande section de maternelle [Mémoire]