De la matérialité du quotidien à l'espace imaginaire
- Jouandon, Aurélie (2016)
Mémoire
Non consultable
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- De la matérialité du quotidien à l'espace imaginaire
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- 25 juin 2016
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Nous verrons dans une première partie comment l’ordinaire, le banal est devenu un matériau plastique et comment les artistes plasticiens s’en sont emparé.
Dans un premier temps nous verrons que la matière est à l’origine de la création et que la transformation de celle-ci par les artistes permet une revalorisation. Dans un second temps, nous aborderons cette modification du passage de l’ordinaire à l’extraordinaire qui se caractérise par un abandon de l’utile et son utilisation, à des fins esthétiques. Dans un troisième temps, nous aborderons l'ambiguïté du terme résiduel, qui se situe entre insignifiant et relique. Et enfin, comment les plasticiens explorent une nouvelle relation aux objets, notamment avec l’apparition du « ready-made » et du Nouveau Réalisme.
Dans une deuxième partie, nous allons voir comment le réel devient un terrain de jeu, en passant de son exploration à son appropriation. Avec dans un premier temps, les actions et gestes comme l’observation, le prélèvement, la collecte etc. Dans un second temps, nous verrons les traces, empreintes et mémoire laissés par l’expérimentation avec la matière. Puis, j’évoquerais l’orientation de mon travail pour des matières, fragiles et instables. Et enfin, je m’intéresserais aux « artistes-explorateurs », où l’art résonne, rentre en relation avec le monde extérieur, en rupture avec la peinture d’atelier et le chevalet.
Pour terminer, dans une troisième partie nous verrons comment cette pratique artistique ouvre la voie à une extension du champ perceptif, vers l’imaginaire. Dans un premier temps, nous verrons qu’il s’agit de discerner l’infra-mince, l’imperceptible, le latent. Et ainsi, comment elle permet de stimuler et transmettre un regard attentif, sensible aux choses. Dans un troisième temps, nous questionnerons la variation des échelles et des écarts, les allers/retours entre micro et macro. Pour finir à tisser des liens, vers des formes poétiques, abstraites.
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Nous verrons dans une première partie comment l’ordinaire, le banal est devenu un matériau plastique et comment les artistes plasticiens s’en sont emparé.
Citation bibliographique
Jouandon, Aurélie (2016), De la matérialité du quotidien à l'espace imaginaire [Mémoire]