L’impact des émotions sur l’attention chez l’enfant
- Thirriot, Ambre (2020)
Mémoire
Non consultable
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- L’impact des émotions sur l’attention chez l’enfant
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- 2020
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- Émotions
- Attention
- Cognition
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- emotion
- attention
- cognition
- school
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Cette étude a pour but d’évaluer les impacts que peuvent avoir les émotions sur l’attention des enfants. La classe d’âge sélectionnée pour cette étude correspond à la période allant de six à huit ans. Age où l’enfant a développé les compétences émotionnelles qui lui permettent d’identifier, exprimer, comprendre et utiliser ses émotions. Emotions, motivation, attention, mémoire se retrouvent impliqués dans le processus cognitif au cœur de l’apprentissage (Devernaud, Franchini, Gentaz, Sander, 2017). Nous avons élaboré une procédure, dans laquelle les 39 élèves étaient soumis à une induction émotionnelle (positive, négative, neutre) au travers de séquence de dessins animés. A la suite de cette induction, une tâche de barrage leur a été proposée. Du fait de la crise sanitaire, l’expérimentation sur le terrain n’a pas pu être menée, nous avons été amenés à construire des données pour les analyser et répondre à notre hypothèse.
L’étude a validé le fait que les émotions impacteraient les performances attentionnelles, en particulier l’attention sélective utilisée par les enfants lors de la tâche de barrage. Nous avons retrouvé, pour les émotions négatives, l’effet de surcharge des ressources proposé par le modèle d’allocation des ressources attentionnel et d’interférence cognitive. Les émotions positives ont amélioré le traitement des informations ainsi que leur capacité attentionnelle (sélectivité et soutien). Pour Isen, de nombreux facteurs peuvent agir sur le processus attentionnel, comme la nature de la tâche à réaliser, l’état émotionnel initial, la motivation. L’état émotionnel positif dans lequel se trouvaient les enfants et l’enthousiasme qu’ils ont montré à la suite des explications des consignes pourraient valider le phénomène de congruence entre la valence émotionnelle de l’enfant et la valence correspondant à la tâche à réaliser.
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Cette étude a pour but d’évaluer les impacts que peuvent avoir les émotions sur l’attention des enfants. La classe d’âge sélectionnée pour cette étude correspond à la période allant de six à huit ans. Age où l’enfant a développé les compétences émotionnelles qui lui permettent d’identifier, exprimer, comprendre et utiliser ses émotions. Emotions, motivation, attention, mémoire se retrouvent impliqués dans le processus cognitif au cœur de l’apprentissage (Devernaud, Franchini, Gentaz, Sander, 2017). Nous avons élaboré une procédure, dans laquelle les 39 élèves étaient soumis à une induction émotionnelle (positive, négative, neutre) au travers de séquence de dessins animés. A la suite de cette induction, une tâche de barrage leur a été proposée. Du fait de la crise sanitaire, l’expérimentation sur le terrain n’a pas pu être menée, nous avons été amenés à construire des données pour les analyser et répondre à notre hypothèse.
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The purpose of this study is to assess the impact of emotions on children’s attention. The age of the group selected for this study is from six to eight years old. This was the age where children developed emotional skills that allow him to identify, express, understand and use his emotions. Emotions, motivation, attention, memory are involved in the cognitive process which is part of learning (Devernaud, Franchini, Gentaz, Sander, 2017). We developed a procedure, in which the 39 students were subjected to emotional induction (positive, negative, neutral) through a sequence of cartoons. As a result of this induction, a attentional test was proposed. Because of the health crisis, the field experiments could not be carried out, we were led to build data to analyze them and respond to our hypothesis.
The study validated the fact that emotions would impact attentional performance, in particular the selective attention used by children during the attentional test. The effect of overloading resources proposed by the model of allocating attentional resources and cognitive interference, for negative emotions, seems to be verified. Positive emotions improved the processing of information as well as their attentional capacity (selectivity and sustainment). For Isen, many factors can influence the attentional process, such as the nature of the task to be performed, the initial emotional state, the motivation. The positive emotional state in which the children found themselves and the enthusiasm they showed as a result of the explanations of the instructions could validate the phenomenon of congruence between the emotional valence of the child and the valence corresponding to the task to be performed.
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The purpose of this study is to assess the impact of emotions on children’s attention. The age of the group selected for this study is from six to eight years old. This was the age where children developed emotional skills that allow him to identify, express, understand and use his emotions. Emotions, motivation, attention, memory are involved in the cognitive process which is part of learning (Devernaud, Franchini, Gentaz, Sander, 2017). We developed a procedure, in which the 39 students were subjected to emotional induction (positive, negative, neutral) through a sequence of cartoons. As a result of this induction, a attentional test was proposed. Because of the health crisis, the field experiments could not be carried out, we were led to build data to analyze them and respond to our hypothesis.
Citation bibliographique
Thirriot, Ambre (2020), L’impact des émotions sur l’attention chez l’enfant [Mémoire]