La sociabilité féminine dans la haute société protestante en suisse, fin xviiie - début xixe siècle. entre amitiés et obligations sociales, le journal de ton absence de rosalie de constant
- Mabille, Clara (2020)
Mémoire
Non consultable
-
- La sociabilité féminine dans la haute société protestante en suisse, fin xviiie - début xixe siècle. entre amitiés et obligations sociales, le journal de ton absence de rosalie de constant
-
- 11 septembre 2020
-
- sociabilité féminine
- protestantisme
- suisse
- journal
-
-
L’étude des écrits personnels permet d’entrer dans l’intimité du scripteur. Le journal personnel de Rosalie de Constant (1758-1834), écrit entre le 12 août 1802 et le 22 avril 1803, a la particularité d’exister pour une autre personne : sa cousine. Rosalie de Constant s’adresse dans ses lignes à sa confidente, Constance Cazenove d’Arlens (1755-1825), partie en Angleterre puis en France afin de visiter sa belle-famille.
Ce journal représente ainsi un objet-lien fort qui permet à Rosalie de Constant de faire partager son quotidien à sa cousine. Cette volonté de la scriptrice fait de ses écrits un miroir de la haute société protestante suisse à laquelle elle appartient. Il est ainsi possible d’étudier la sociabilité féminine telle qu’elle est enseignée aux femmes de son rang, à travers le rythme de vie et les habitudes de visites quotidiennes qu’elle pratique. Une seconde approche, développée cette année dans ce travail de Master 1, trouve cette sociabilité dans l’entourage de Rosalie de Constant, très présent dans ses écrits. Elle construit sa vie sur un entourage féminin très proche et sur un entourage masculin important toujours placé sous le signe de l’amitié. Le goût prononcé pour les cercles et les sociétés en ce début du XIXe siècle en fait des lieux très fréquentés par Rosalie. Elle passe de nombreuses journées et compagnies de différentes sociétés à Lausanne, mais aussi à Genève lorsqu’elle s’y rend. C’est notamment lors de ces rencontres avec son entourage que Rosalie relate dans son journal des événements liés à la politique européenne. Cette troisième approche permet d’étudier sa relation aux événements et aux idées qui lui sont contemporaines. Elle est ainsi témoin et passeuse de mémoire lorsqu’elle relate les soulèvements populaires armés qui ont lieu fin 1802 en Suisse. Rosalie ne s’entretient cependant pas que d’événements politiques dans son journal et ses réflexions la poussent à donner son avis sur des questions qui lui sont très contemporaines telles que l’éducation et la morale – sujets qu’elle hérite des écrits de son père, Samuel Constant de Rebecque.
-
L’étude des écrits personnels permet d’entrer dans l’intimité du scripteur. Le journal personnel de Rosalie de Constant (1758-1834), écrit entre le 12 août 1802 et le 22 avril 1803, a la particularité d’exister pour une autre personne : sa cousine. Rosalie de Constant s’adresse dans ses lignes à sa confidente, Constance Cazenove d’Arlens (1755-1825), partie en Angleterre puis en France afin de visiter sa belle-famille.
Citation bibliographique
Mabille, Clara (2020), La sociabilité féminine dans la haute société protestante en suisse, fin xviiie - début xixe siècle. entre amitiés et obligations sociales, le journal de ton absence de rosalie de constant [Mémoire]