Les recompositions des paysanneries par les groupements dans les Hautes Terres de Madagascar
- Lebrun, Marion (2020)
Mémoire
Non consultable
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- Les recompositions des paysanneries par les groupements dans les Hautes Terres de Madagascar
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- 9 septembre 2020
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- recomposition
- groupement paysan
- organisation paysanne
- agroécologie
- développement agricole
- aide au développement
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Ce travail porte sur les organisations paysannes (OP) des Hautes Terres de Madagascar. Il expose deux études de cas et a pour objectif de démontrer l’intérêt ou non des groupements dans le développement agricole des deux communes étudiées : Fihaonana et Antoetra. Les questions de développement évoquées se situent dans un contexte d’émergence des ONG dans le pays à partir des années 1980. Notre étude porte sur deux ONG qui se revendiquent comme appartenant au mouvement de l’agriculture durable et se souciant des problématiques de déforestation. Nous avons donc étudié leurs objectifs et la traduction de ces derniers au sein des groupements.
Ce mémoire traite des recompositions entraînées par la formation et le fonctionnement des groupements paysans. Trois principales recompositions agricoles, spatiales et sociales sont retenues. D’un point de vue agricole, nos résultats montrent que les groupements paysans impliquent de nouvelles modalités concernant la transmission de pratiques alternatives, la proposition de nouvelles activités et l’implication de marchés internationaux. D’un point de vue spatial, des transformations s’observent dans l’acquisition foncière, la diversification des productions, ainsi que dans l’implication des paysans dans la gouvernance territoriale impliquant à la fois les médiateurs traditionnels et les acteurs des ONG. D’un point de vue social, nos résultats exposent un bouleversement dans les rapports sociaux.
Ce travail permet d’identifier comment l’arrivée des ONG et des systèmes de projets a impacté les conditions de vie des paysans en groupement. Les études de cas présentées exposent ces différentes recompositions en évaluant l’impact des projets des ONG sur celles-ci. En effet, chacune d’entre elles peut être impactée par d’autres facteurs que l’on n’attribue pas à l’OP institutionnalisée. Chaque recomposition expose une situation nouvelle, qui est néanmoins limitée ou conditionnée par une situation passée ou présente très influente.
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Ce travail porte sur les organisations paysannes (OP) des Hautes Terres de Madagascar. Il expose deux études de cas et a pour objectif de démontrer l’intérêt ou non des groupements dans le développement agricole des deux communes étudiées : Fihaonana et Antoetra. Les questions de développement évoquées se situent dans un contexte d’émergence des ONG dans le pays à partir des années 1980. Notre étude porte sur deux ONG qui se revendiquent comme appartenant au mouvement de l’agriculture durable et se souciant des problématiques de déforestation. Nous avons donc étudié leurs objectifs et la traduction de ces derniers au sein des groupements.
Citation bibliographique
Lebrun, Marion (2020), Les recompositions des paysanneries par les groupements dans les Hautes Terres de Madagascar [Mémoire]