Ambiance, atmosphère

    Bertrand, Thomas (2016)
Mémoire
Non consultable
    • Ambiance, atmosphère
    • 27 juin 2016
    • Phénoménologie
    • Spatialité subjective
    • Jan Patocka
    • Le problème posé à la base de l'exercice est celui de la nécessité d'un médium dans la transmission du sens ; en fait, ce que je pointe du doigt, c'est l'architecture a priori de notre rapport au sens, notre conception de celui-ci comme information quantitative transmissible, et efficace dans la mesure où la transmission est fidèle, garante de la stabilité d'une consistance attribuée antérieurement au moment pendant lequel l'information en tant que telle se trouve en dehors du lieu de sa confection [rapport émetteur-récepteur].

      Dans le langage, le mot est le vecteur de ce type d'information ; dans l'accomplissement de l'exercice, la trace écrite prise comme objet est aussi un vecteur : d'une part, elle doit permettre à un lecteur de comprendre ce que celui qui a écrit a voulu dire et d'autre part, dans le cas particulier de l'exercice évalué, elle doit répondre à un ensemble de critères structurels et méthodologiques.

      La contrainte méthodologique est la forme préconçue que l'on doit donner à la trace écrite. Le moment du dire, pendant lequel les dynamismes d'une pensée ou d'une action s'actualisent, se vivent, est par ailleurs dissocié de ce qui se présente comme son témoin nécessaire. Il y a donc une double contrainte avant même de commencer le travail : forme et matière lui sont présupposées et anticipent sa fin avant l'actualisation de son déploiement.

Citation bibliographique

Bertrand, Thomas (2016), Ambiance, atmosphère [Mémoire]