L’altérité, l’acculturation et l’ethnocide des charrúas face à l’introduction du cheval en uruguay –historiographie du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles-
- Carrillo-Pérez, Hillary (2020)
Mémoire
Accès restreint
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L’altérité, l’acculturation et l’ethnocide des charrúas face à l’introduction du cheval en uruguay
–historiographie du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles-
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L’altérité, l’acculturation et l’ethnocide des charrúas face à l’introduction du cheval en uruguay
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- 29 septembre 2020
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- Altérité
- Acculturation
- Ethnocide
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- Otherness
- Acculturation
- Ethnocide
- Alteridad
- Aculturación
- Etnocidio
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La société ethnocentriste uruguayenne éprouve des difficultés à s’attribuer un héritage socio-culturel autre que l’européen. Ils affirment que leurs ancêtres descendirent des bateaux et que l’Uruguay est le seul pays de l’Amérique du Sud à ne pas avoir d’indigènes. C’est à partir de cette prémisse que nous avons choisi notre sujet de recherche : les Charrúas. Notre axe de lecture est l’introduction du cheval et du bétail dans la région et notre cadre historique correspond aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le XIXe siècle ne sera que mentionné dans ce travail de recherche. La première partie du mémoire est organisée de manière chronologique, tandis que la deuxième partie est structurée par thématiques. L’analyse a été faite sous le prisme de l’altérité, l’acculturation (transculturation, déculturation et inculturation) et l’ethnocide.
Avec l’arrivé du cheval dans un premier temps et du bétail une quarantaine d’années plus tard, la vie des Indiens de l’Uruguay a été bouleversée. Ils se sont appropriés cette nouvelle technologie et se sont avéré très rapidement d’excellents cavaliers. Le cheval a permis de mener plus aisément une vie nomade, de traverser plus facilement les fleuves et la terre ferme plus rapidement. Il a signifié un avantage en temps de guerre puisque presque toutes les tribus se les sont appropriés, aussi parce qu’ils ont réussi à en avoir de plus en plus. Au début c’était grâce à leur libre prolifération dans les plaines, puis à travers des échanges commerciaux avec les Européens et les Indiens, et en même temps par le biais de vols de vaquerías ou l’assaut d’estancias appartenant aux colons et des tolderías appartenant aux indiens. En ce qui concerne le bétail il a aussi été une source d’alimentation et de richesse exploitée à l’aide des chevaux. En dépit de l’appropriation de ces éléments exogènes et de leur férocité et facilité pour la guerre, ils ont fini par disparaitre à cause d’un processus d’acculturation prolongé et de diverses campagnes d’extermination menées contre eux.
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La société ethnocentriste uruguayenne éprouve des difficultés à s’attribuer un héritage socio-culturel autre que l’européen. Ils affirment que leurs ancêtres descendirent des bateaux et que l’Uruguay est le seul pays de l’Amérique du Sud à ne pas avoir d’indigènes. C’est à partir de cette prémisse que nous avons choisi notre sujet de recherche : les Charrúas. Notre axe de lecture est l’introduction du cheval et du bétail dans la région et notre cadre historique correspond aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le XIXe siècle ne sera que mentionné dans ce travail de recherche. La première partie du mémoire est organisée de manière chronologique, tandis que la deuxième partie est structurée par thématiques. L’analyse a été faite sous le prisme de l’altérité, l’acculturation (transculturation, déculturation et inculturation) et l’ethnocide.
Citation bibliographique
Carrillo-Pérez, Hillary (2020), L’altérité, l’acculturation et l’ethnocide des charrúas face à l’introduction du cheval en uruguay –historiographie du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles- [Mémoire]