Effet des émotions sur le focus attentionnel chez l'enfant âgé de 4 à 11 ans
- Medjaoued, Sarah (2020)
Thèse
Accès libre
-
- 2020TOU20056
-
- Effet des émotions sur le focus attentionnel chez l'enfant âgé de 4 à 11 ans
-
- Effect of emotions on attentional focus in children aged 4 to 11
-
- 24 novembre 2020
-
- Émotion
- Attention
- Enfant
- Congruence émotionnelle
- Induction émotionnelle
-
- Emotion
- Attention
- Child
- Emotional congruence
- Emotional induction
-
-
De par le lien étroit qu’elles entretiennent avec la cognition, les émotions influencent nos comportements, nos perceptions ainsi que nos performances lorsqu’il s’agit d’apprendre. Si l’existence de ce lien semble faire consensus au sein de la communauté scientifique, la nature de celui-ci fait aujourd’hui encore débat. Ainsi, pour certains, les émotions seraient une entrave aux fonctions cognitives (e.g., Hadwin, Brogan, & Stevenson, 2005). Selon le RAM (Ellis & Moore, 1999), toutes émotions mobiliseraient une partie des ressources attentionnelles au détriment de la tâche à réaliser. Cependant, à l’inverse, d’autres études font état d’un effet facilitateur des émotions (e.g., Burkitt & Barnett, 2006). Cette apparente opposition pourrait être liée à l’interaction entre l’émotion induite et l’état initial des participants. Selon le modèle de la congruence émotionnelle (Bower, 1981), une information véhiculant une émotion de même nature que celle ressentie par l’individu (congruence) serait plus rapidement traitée qu’une information véhiculant une émotion non similaire (incongruence). Or, rares sont les études prenant en considération l’état des participants avant la tâche. De plus, un grand nombre de travaux étudie l’effet des émotions sur des processus cognitifs de haut niveau. Cependant, ceux-ci sont sous-tendus par l’activation de différents processus tels que l’attention qui est impliquée dans toutes tâches d’apprentissage. Il est possible, d’une part, que les émotions n’aient pas le même effet sur l’ensemble des processus cognitifs et d’autre part, que cet effet soit variable au cours du développement de l’individu.
A l’heure actuelle, peu de travaux ont été conduits chez l’enfant et encore moins en milieu scolaire. Aussi, ce travail de thèse a pour objectif d’étudier l’influence des émotions sur les processus de focalisation et d’orientation de l’attention sélective chez l’enfant d’école maternelle et primaire. Pour ce faire, cinq études expérimentales ont été réalisées.
-
De par le lien étroit qu’elles entretiennent avec la cognition, les émotions influencent nos comportements, nos perceptions ainsi que nos performances lorsqu’il s’agit d’apprendre. Si l’existence de ce lien semble faire consensus au sein de la communauté scientifique, la nature de celui-ci fait aujourd’hui encore débat. Ainsi, pour certains, les émotions seraient une entrave aux fonctions cognitives (e.g., Hadwin, Brogan, & Stevenson, 2005). Selon le RAM (Ellis & Moore, 1999), toutes émotions mobiliseraient une partie des ressources attentionnelles au détriment de la tâche à réaliser. Cependant, à l’inverse, d’autres études font état d’un effet facilitateur des émotions (e.g., Burkitt & Barnett, 2006). Cette apparente opposition pourrait être liée à l’interaction entre l’émotion induite et l’état initial des participants. Selon le modèle de la congruence émotionnelle (Bower, 1981), une information véhiculant une émotion de même nature que celle ressentie par l’individu (congruence) serait plus rapidement traitée qu’une information véhiculant une émotion non similaire (incongruence). Or, rares sont les études prenant en considération l’état des participants avant la tâche. De plus, un grand nombre de travaux étudie l’effet des émotions sur des processus cognitifs de haut niveau. Cependant, ceux-ci sont sous-tendus par l’activation de différents processus tels que l’attention qui est impliquée dans toutes tâches d’apprentissage. Il est possible, d’une part, que les émotions n’aient pas le même effet sur l’ensemble des processus cognitifs et d’autre part, que cet effet soit variable au cours du développement de l’individu.
-
-
Due to their close link with cognition, emotions affect our behaviors, our perceptions and our performances when learning. If existence of this link seems to be consensus within scientific community, its nature still caused debate nowadays. For some people, emotions would impair cognitive functions (e.g., Hadwin, Brogan, & Stevenson, 2005). According to the RAM (Ellis & Moore, 1999), all emotions would mobilize a part of attentional resources at the expense of the task to be achieved. However, conversely, other studies report the facilitory effect of emotions (e.g., Burkitt & Barnett, 2006). This apparent opposition could be linked to the interaction between emotion induced and participants’ initial state. According to emotional congruence’s model (Bower 1991), information transmitting emotion with same nature of the emotion perceived by individual (congruence) would be dealt more quickly than information transmitting different emotion (incongruence). Few studies take into account participants’ state before the task. Furthermore, a grate number of research study emotions’ effect on high cognitive processes. However, those are based on activation of different processes like attention which is involved in all learning tasks. On the one hand, it is possible that emotions have not the same effect on whole cognitive processes and, on the other hand, that this effect would be variable during individual development.
For the time, few research have been performed on child and even fewer at school. So, the specific purpose of this thesis is to investigate emotions’ influence on the focalisation and orientation’s processes of the selective attention among children schooled at kindergarten and elementary school. To do this, five experimental studies have been realized.
-
Due to their close link with cognition, emotions affect our behaviors, our perceptions and our performances when learning. If existence of this link seems to be consensus within scientific community, its nature still caused debate nowadays. For some people, emotions would impair cognitive functions (e.g., Hadwin, Brogan, & Stevenson, 2005). According to the RAM (Ellis & Moore, 1999), all emotions would mobilize a part of attentional resources at the expense of the task to be achieved. However, conversely, other studies report the facilitory effect of emotions (e.g., Burkitt & Barnett, 2006). This apparent opposition could be linked to the interaction between emotion induced and participants’ initial state. According to emotional congruence’s model (Bower 1991), information transmitting emotion with same nature of the emotion perceived by individual (congruence) would be dealt more quickly than information transmitting different emotion (incongruence). Few studies take into account participants’ state before the task. Furthermore, a grate number of research study emotions’ effect on high cognitive processes. However, those are based on activation of different processes like attention which is involved in all learning tasks. On the one hand, it is possible that emotions have not the same effect on whole cognitive processes and, on the other hand, that this effect would be variable during individual development.
Citation bibliographique
Medjaoued, Sarah (2020), Effet des émotions sur le focus attentionnel chez l'enfant âgé de 4 à 11 ans [Thèse]