À cheval, tout contre lui : fusion et plasticité de la relation à l'animal
- Le Torrivellec, Marion (2020)
Thèse
Accès libre
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- 2021TOU20018
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- À cheval, tout contre lui : fusion et plasticité de la relation à l'animal
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- Tightly on, horseback riding : fusion and plasticity in relashionship with the animal
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- 4 décembre 2020
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- Altérité
- Art
- Autofiction
- Équitation
- Devenir-animal
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- Otherness
- Art
- Autofiction
- Equitation
- Becoming-animal
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Cette thèse en arts plastiques explore la relation à l’animal, et plus spécifiquement au cheval, au cœur d’une pratique artistique de la sculpture et de l’équitation. De la même façon que Pygmalion donne forme à Galatée, nous appréhendons le geste artistique au même titre que la domestication et le dressage, en tant que technique nous permettant de mettre en forme une matière brute, de façonner notre compagnon idéal, et d’ainsi donner corps à nos fantasmes. Dans une veine autofictionnelle, nous proposons une refonte de notre identité en suggérant d’envisager l’équitation comme stratégie nous faisant accéder à un corps plus puissant, plus rapide, plus libre, dont le fonctionnement serait redimensionné. La figure du cavalier apparaît comme porteuse de l’héritage antique d’une iconographie du pouvoir où le fantasme de l’autoreprésentation semble avoir pris corps. L’acte démiurge de la création, tout comme l’alliance avec l’animal dans la chevauchée, tisse la trame de nos propres fictions, semblant nous libérer des formes préexistantes pour un devenir-autre. Ces questions identitaires nous amènent à étudier les stratégies et pratiques hybridantes ou mimétiques des artistes contemporains qui visent à se faire animal et ainsi, remettent en question les frontières spécistes.
Selon une méthodologie personnelle, propre à la recherche-création, nous alimentons ces questionnements par notre pratique artistique qui apparaît comme autant de propositions pour donner à voir notre couple et exprimer notre alliance. Nous situons nos travaux dans la veine de nos prédécesseurs et contemporains, dans une actualité où la scène artistique convoque l’animal comme une figure rédemptrice visant à redéfinir les contours de notre humanité, plus coupable que jamais à notre époque de l’anthropocène.
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Cette thèse en arts plastiques explore la relation à l’animal, et plus spécifiquement au cheval, au cœur d’une pratique artistique de la sculpture et de l’équitation. De la même façon que Pygmalion donne forme à Galatée, nous appréhendons le geste artistique au même titre que la domestication et le dressage, en tant que technique nous permettant de mettre en forme une matière brute, de façonner notre compagnon idéal, et d’ainsi donner corps à nos fantasmes. Dans une veine autofictionnelle, nous proposons une refonte de notre identité en suggérant d’envisager l’équitation comme stratégie nous faisant accéder à un corps plus puissant, plus rapide, plus libre, dont le fonctionnement serait redimensionné. La figure du cavalier apparaît comme porteuse de l’héritage antique d’une iconographie du pouvoir où le fantasme de l’autoreprésentation semble avoir pris corps. L’acte démiurge de la création, tout comme l’alliance avec l’animal dans la chevauchée, tisse la trame de nos propres fictions, semblant nous libérer des formes préexistantes pour un devenir-autre. Ces questions identitaires nous amènent à étudier les stratégies et pratiques hybridantes ou mimétiques des artistes contemporains qui visent à se faire animal et ainsi, remettent en question les frontières spécistes.
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Based on an artistic practice of sculpture and horseback riding, this thesis in visual arts
explores our relationship with animals, and more specifically with horses. In the same way
that Pygmalion gives form to Galatea, we perceive the artistic gesture as domestication and
dressage, a technique allowing us to shape raw material and to frame our ideal companion,
thus giving substance to our fantasies. Through an autofictional perspective, we propose a
transformation of our identity by suggesting that we consider horseback riding as a trategythat
offers us access to a more powerful, faster, freer body, with greater function. The figure of
the horseman is representative of the ancient heritage of an iconography of power through
which the fantasy of self-representation seems to have taken shape. The demiurge act of
creation, like the fusion with the animal in the ride, weaves our own fiction, seeming to
liberate us from pre-existing forms. This questioning of identity leads us to study the hybrid
or mimetic strategies and practices of contemporary artists whose aim is to become animal
and thus question speciesist boundaries.
According to a personal methodology specific to research-creation, we nourish this approach
through our artistic practice which, in many ways, appears to share our union and express
our fusion. More guilty than ever, in our anthropocene era, in a current situation where the
artistic scene evokes the animal as a redemptive figure aiming to redefine the contours of
humanity, we situate our work in the vein of our predecessors and contemporaries.
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Based on an artistic practice of sculpture and horseback riding, this thesis in visual arts
Citation bibliographique
Le Torrivellec, Marion (2020), À cheval, tout contre lui : fusion et plasticité de la relation à l'animal [Thèse]