De la société civile au mouvement social – géographie d’une redistribution des cadres institutionnels de gouvernance des communs. Le cas du Mouvement Terre de Liens
- Lombard, Pascal (2020)
Thèse
Accès libre
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- 2020TOU20079
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- De la société civile au mouvement social – géographie d’une redistribution des cadres institutionnels de gouvernance des communs. Le cas du Mouvement Terre de Liens
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- From civil society to social movement - geography of a redistribution of institutional frameworks of governance of the commons. The case of the Terre de Liens Movement
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- 4 décembre 2020
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- Foncier agricole
- Mouvements sociaux
- Réseaux socio-techniques
- Terre de Liens
- Gouvernance des communs
- Agriculture citoyenne
- Territorialité.
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- Agricultural land
- Social movements
- Socio-technical networks
- Terre de liens
- Governance of commons
- Citizen agriculture
- Territoriality
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- Cette thèse en Études rurales étudie le « Mouvement Terre de Liens » (TDL) tant sur le plan de l’action collective des mouvements sociaux que par la théorie des réseaux-sociotechniques. Une première approche propose une prise de recul sur les diverses motivations et compositions des luttes foncières citoyennes et paysannes actuelles en France. Puis l’analyse se concentre sur les actions foncières et les structures-outils internes qui sont le cœur de métier de TDL : l’enjeu de favoriser une montée en compétence de militant.e.s et d’habitant.e.s, hors du monde agricole et du monde du développement territorial, sur la gestion collective de fermes. In fine, cette gestion construit les « Fermes TDL » comme des « performances » foncières, de luttes et de soins (care). L’enjeu de ces collectifs est de répondre aux problèmes de la transmission d’exploitations dites « paysannes » et quant à leurs usages, de multiplier les engagements contractuels ou moraux avec les collectivités locales et surtout avec les fermier.ère.s preneur.euse.s de baux, sur des pratiques, telles qu’elles sont promues par l’« agriculture citoyenne » encore émergente. Ces fermes sont in fine co-construites comme des communs environnementaux et territoriaux inaliénables. Dans leurs ancrages aux territoires, ces dispositifs sont aussi des lieux d’enrôlements d’acteurs locaux invités à rejoindre le collectif. L’aménagement du territoire apparaît comme un point de passage obligé des actions de TDL dans la mesure où les actions collectives, – notamment l’installation d’agriculteur.trice.s dans le cadre d’un cahier des charges et la réparation de droits sur le foncier –, ne peuvent se renouveler que dans la perspective d’une « territorialité du commun ». Cette analyse repose sur trois fermes qui composent l’étude de cas, dont la comparaison retient les dimensions politique, culturelle et identitaire des actions collectives engagées localement, ainsi que leurs traductions « sociotechniques ».
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- This doctoral thesis in Rural Studies studies the "Terre de Liens Movement" (TDL) both in terms of collective action of social movements and through the theory of social-technical networks. This twofold approach first proposes a step back on the various motivations and compositions of current citizen and peasant land struggles in France. Then the analysis focuses on the land actions and internal tool-structures that are the core business of this national network: the challenge of promoting a rise in the skills of activists and inhabitants, outside the agricultural and territorial development world, on the collective management of farms: such as, for example, the land diagnosis (land and buildings) of volunteers with a view to the acquisition or the evaluation of the consequences of farmers' practices over time on the soil or landscape. This description of current modes of action and mobilization shows that this collective management builds "TDL Farms" as "performances" of land, struggles and care. The challenge of these collectives is ultimately to respond to the problems of access and transmission of so-called "peasant" farms and, as for their uses, to multiply contractual or moral commitments with local authorities and especially with leaseholder farmers, on environmental, food, ecological and territorial practices - such as those promoted by the still emerging "citizen agriculture". These farms are co-constructed (TDL and partners) as inalienable environmental and territorial commons, recognized as such throughout France. As they are anchored in the territories, these farming systems are also places where local actors are enlisted to act on land, agricultural or regional planning issues, invited to join the collective in order to meet the challenges of long-term collective management of farms to be passed on, dedicated to local course circuits and landscape maintenance. Land use planning appears to be an obligatory point of passage for TDL actions insofar as collective actions - notably the installation of farmers within the framework of a set of specifications and the repair of land rights - can only be renewed in the perspective of a "territoriality of the common". This analysis is based on three farms that make up the case study, whose comparison retains the political, cultural and identity dimensions of the collective actions undertaken locally, as well as their "sociotechnical" translations.
Citation bibliographique
Lombard, Pascal (2020), De la société civile au mouvement social – géographie d’une redistribution des cadres institutionnels de gouvernance des communs. Le cas du Mouvement Terre de Liens [Thèse]