Le corps des militantes féministes, une arme en devenir ?
- Martinez, Léa (2019)
Mémoire
Non consultable
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- Le corps des militantes féministes, une arme en devenir ?
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- 2019
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- Féminisme
- Violences conjugales
- Militantisme
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- Violence des femmes
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- Autodéfense féministe
- Féminisme violent et armé
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- Violence collective
- Actions pacifiques
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Dans un contexte où l’État prend en compte les revendications des militantes féministes institutionnelles pour lutter contre les violences conjugales, ses modes d'actions apparaissent cependant comme insuffisants. En effet, certaines militantes y voient des limites au vu de la hausse du nombre de féminicides. Cela permet donc au système patriarcal de maintenir le taux de violences masculines, qui peuvent de ce fait augmenter. Ainsi, les militantes continuent de développer leur répertoire d'actions pour faire évoluer les politiques publiques.
Dans les précédents mouvements féministes, les militantes mettaient à distance la violence des femmes, afin de faire reconnaître en priorité les violences masculines. De plus, les hommes ont acquis la légitimité à recourir à la violence, alors que les femmes ont étaient mal préparées dans l'utilisation de leur force physique.
Cette recherche permet d'approfondir la réflexion autour de l'usage de la violence au sein du militantisme féministe, mais aussi dans la vie personnelle. Pour répondre à ma problématique, j'ai donc fait de l'observation participante et mené des entretiens semi-directifs.
L'analyse des résultats m'a permis de montrer qu'aujourd'hui, même si L'État agit contre les violences conjugales, certaines militantes féministes ne sont pas satisfaites de ses modes d'actions. De ce fait, leur répertoire d'actions évolue en radicalité via des formes d'actions violentes. Ce choix de la violence, à travers les actions militantes féministes, apparaît donc comme un phénomène récent, qui se veut cette fois visible.
Des recherches ultérieures pourraient venir approfondir la réflexion autour de l'usage de la violence par les militantes féministes. En effet, en période de confinement, dû au COVID-19, les mesures prises par l'État concernant les violences conjugales ont été critiquées. Ce qui a pu alimenté une fois de plus l'insatisfaction des militantes féministes.
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Dans un contexte où l’État prend en compte les revendications des militantes féministes institutionnelles pour lutter contre les violences conjugales, ses modes d'actions apparaissent cependant comme insuffisants. En effet, certaines militantes y voient des limites au vu de la hausse du nombre de féminicides. Cela permet donc au système patriarcal de maintenir le taux de violences masculines, qui peuvent de ce fait augmenter. Ainsi, les militantes continuent de développer leur répertoire d'actions pour faire évoluer les politiques publiques.
Citation bibliographique
Martinez, Léa (2019), Le corps des militantes féministes, une arme en devenir ? [Mémoire]