Verbaliser ses émotions pour mieux vivre ensemble? L'exemple de l'atelier à visée philosophique en grande section de maternelle
- Barro, Marie (2021)
Mémoire
Accès restreint
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- Verbaliser ses émotions pour mieux vivre ensemble? L'exemple de l'atelier à visée philosophique en grande section de maternelle
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- 21 juin 2021
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- Vivre ensemble
- Langage oral
- Gestion des émotions
- Bienveillance
- Intelligence émotionnelle
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Enseignante depuis une vingtaine d’années, je me rends compte que les élèves dont je me souviens sont ceux qui ont eu besoin de moi plus que comme simple enseignante qui transmet un savoir, ceux qui venaient à l’école avec une espèce d’appel à l’aide. Le public scolaire change avec l’école inclusive mais également avec tout le contexte social, familial et économique d’aujourd’hui. Les excès de colère entre élèves et la violence en classe (les élèves se tapent, se mordent, s’insultent) deviennent trop fréquents. L’école maternelle structure les apprentissages autour d’un enjeu central: apprendre ensemble et vivre ensemble. Je pense que si l’élève parvient à identifier le sens de ses émotions cela va l’aider à désamorcer ou du moins atténuer les tempêtes émotionnelles dont parle Gueguen (2015). Je souhaite orienter mon travail sur l’éducation émotionnelle à la maternelle. L’enjeu de savoir sera le langage oral mais également l’apprendre à vivre ensemble.
Je fais l’hypothèse que l’atelier philo mené en grande section de maternelle peut devenir un outil pertinent, un moyen pour l’élève d’apprendre à gérer ses émotions. Je vais utiliser le cadre de la théorie des situations didactiques puisque Brousseau (1970) s’est principalement intéressé aux conditions dans lesquelles on place l’élève pour apprendre, aux situations proposées. Le contrat didactique se définit par un ensemble de règles imposées à tous. Lors des ateliers philo, avec l’adidacticité du milieu, l’élève peut devenir acteur de son apprentissage. Le milieu proposé permet ainsi la dévolution, l’élève apprenant à fonctionner sans la présence directe de l’enseignant. Mais pour apprendre, l’élève va devoir franchir des obstacles cognitif, affectif. Les notions de compétence, et plus précisément les compétences psycho-sociales, de climat scolaire et d’atelier philo seront mobilisées.
L’expérimentation se basera sur l’observation en didactique ordinaire de cinq séances filmées entre septembre et janvier. Questionnaires et entretiens (enseignante et élèves choisis) compléteront cette analyse.
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Enseignante depuis une vingtaine d’années, je me rends compte que les élèves dont je me souviens sont ceux qui ont eu besoin de moi plus que comme simple enseignante qui transmet un savoir, ceux qui venaient à l’école avec une espèce d’appel à l’aide. Le public scolaire change avec l’école inclusive mais également avec tout le contexte social, familial et économique d’aujourd’hui. Les excès de colère entre élèves et la violence en classe (les élèves se tapent, se mordent, s’insultent) deviennent trop fréquents. L’école maternelle structure les apprentissages autour d’un enjeu central: apprendre ensemble et vivre ensemble. Je pense que si l’élève parvient à identifier le sens de ses émotions cela va l’aider à désamorcer ou du moins atténuer les tempêtes émotionnelles dont parle Gueguen (2015). Je souhaite orienter mon travail sur l’éducation émotionnelle à la maternelle. L’enjeu de savoir sera le langage oral mais également l’apprendre à vivre ensemble.
Citation bibliographique
Barro, Marie (2021), Verbaliser ses émotions pour mieux vivre ensemble? L'exemple de l'atelier à visée philosophique en grande section de maternelle [Mémoire]