L'empreinte du milieu naturel et de la nature dans le traité hippocratique Airs, eaux, lieux.
- Geniey-Camara, Baptiste (2016)
Mémoire
Non consultable
-
- L'empreinte du milieu naturel et de la nature dans le traité hippocratique Airs, eaux, lieux.
-
- 15 septembre 2016
-
- nature
- humain
- physis
- nomos
- Hippocrate
- airs
- eaux
- lieux
- environnement
- Grèce
- antiquité
-
- Le traité hippocratique Airs, eaux, lieux est l’œuvre de la littérature médicale antique qui nous intéressera tout au long de notre étude. L’une de ses thèses fondamentales affirme que l’homme dépend de l’environnement au même titre que la santé et la maladie. Ainsi, dans un traité de médecine défini comme « un manuel de médecine à l’intention des médecins itinérants qui doivent se rendre dans des cités inconnues d’eux pour exercer leur métier lors d’un séjour plus ou moins prolongé », émerge un jeu d’échanges entre interrogations et affirmations. Son objectif ? Mettre en lumière les conditions de salubrité et d’insalubrité d’une cité mais également les conditions sous lesquelles les identités humaines viennent à s’établir et à se diversifier. Il est bien question ici de la nature humaine et de ce qui la constitue. C’est dans cette perspective, que le titre de ce mémoire et le sujet qu’il sous-tend prennent tout leur sens. En effet, en s’intéressant à « l’empreinte du milieu naturel » et à « la nature » dans ce traité de médecine, nous tâcherons de comprendre quelle fut l’acception du terme « nature » pour l’auteur, et quelles furent ses implications vis-à-vis de la médecine et donc de la science, mais également et surtout vis-à-vis de l’humain.
Citation bibliographique
Geniey-Camara, Baptiste (2016), L'empreinte du milieu naturel et de la nature dans le traité hippocratique Airs, eaux, lieux. [Mémoire]