Titre en français

Migrations et exclusions : entre solidarités informelles et prise en charge institutionnelle

Titre dans une autre langue

Migration and exclusion: between informal solidarity and institutional care

Auteur

Cardillo, Claudia

Directeur de recherche

Missaoui, Hasnia-Sonia (1971-....)

Date de soutenance

4 juillet 2022

Établissement

Université Toulouse-Jean Jaurès

UFR ou composante

Département Sociologie

Diplôme

M2 Médiation, Intervention Sociales (MIS)

Sujet

Sociologie

Mots-clés en français

Migrations

exclusions

solidarités informelles

politiques d'accueil

hospitalités

urgence

Mots-clés dans une autre langue

Migration

exclusion

informal solidarity

reception policies

hospitality

emergency

Résumé en français

Face aux situations d’urgence et de précarité que connaissent les personnes migrantes, particulièrement
autour de la question du logement, des collectifs de solidarité se mobilisent et s’organisent afin de pallier
à des dispositifs institutionnels défaillants. Dans un contexte où le travail social est institutionnalisé et
encadré par l’État, quelle place et quel sens y a-t-il pour les initiatives de solidarité citoyennes ? C’est
autour des questions de proximité et de quotidienneté, grâce à l’analyse d’un collectif de voisins
solidaires dans la ville de Toulouse que cette recherche a débuté. Ces initiatives nous aident à repenser
le droit des étrangers, révélateur des questions liées à la citoyenneté. A travers les politiques migratoires
et les politiques d’accueil, les États européens produisent-ils des citoyens de “seconde-zone” ? Peut-on
“faire société” en ayant des pratiques illégales ? Faut-il visibiliser les solidarités informelles ou au
contraire, rester discret ? Ici, ce sont les discours et les pratiques d’une multiplicité d’acteurs que nous
avons souhaité croiser, dans les différentes échelles des solidarités, qu’elles soient institutionnelles,
associatives, territoriales, informelles, collectives et individuelles. Repenser l’évolution structurelle de
l’intervention sociale ne peut se limiter au militantisme, puisque le travail social est bel et bien une
affaire d’État, il convient donc d’articuler les pratiques et les savoirs, entre militants, professionnels du
social et agents institutionnels.

Résumé dans une autre langue

Faced with the emergency and precarious situations experienced by migrants, particularly around the
issue of housing, solidarity groups are mobilizing and organizing themselves in order to compensate for
failing institutional systems. In a context where social work is institutionalized and supervised by the
State, what place and what meaning is there for citizen solidarity initiatives ? Concerning questions of
proximity and daily life, it’s thanks to the analysis of a collective of supportive neighbors in the city of
Toulouse that this research began. These initiatives help us to rethink the law of foreigners, revealing
issues related to citizenship. Through migration policies and reception policies, do European states
produce “second-zone” citizens ? Can a society function when there are illegal practices ? Should
informal solidarity be made visible or, on the contrary, remain discreet ? Here, it is the speeches and
practices of a multiplicity of actors that we wanted to cross, in the different scales of solidarity, whether
they be institutional, associative, territorial, informal, collective or individual. Rethinking the structural
evolution of social intervention cannot be limited to activism, since social work is indeed a state affair,
it is therefore necessary to articulate practices and knowledge, between activists, social professionals
and institutional agents.

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