L’exclusion des « Gens du voyage », au prisme de l’intervention sociale d’une association d’accès aux droits : l’exemple de deux cités de sédentarisation de « Gens du voyage » dans la ville de Toulouse.

    Laïlle, Yoann (2022)
Mémoire
Non consultable
    • L’exclusion des « Gens du voyage », au prisme de l’intervention sociale d’une association d’accès aux droits : l’exemple de deux cités de sédentarisation de « Gens du voyage » dans la ville de Toulouse.
    • Laïlle, Yoann
    • 30 septembre 2022
    • Sociologie
    • vulnérabilités
    • exclusion
    • discrimination
    • Gens du voyage
    • accès aux droits
    • scolarité
    • citoyenneté
    • racisme institutionnel
    • travail social
    • stratégie des acteurs
    • cités de sédentarisation
    • « Gens du voyage » est le terme administratif Français, utilisé pour définir différentes populations historiquement identifiées comme « tsiganes ». Les « Tsiganes » ont historiquement subi des persécutions de la part des États Européens, jusqu’au génocide perpétré par les Nazis avec la complicité d’autres pays comme la France. Jusqu’en 2017, les « Gens du voyage », subissaient encore une politique discriminatoire, à travers un dispositif spécifique de contrôle des individus identifiés comme « Gens du voyage ». Ce dernier, imposait alors, un statut de « citoyens relégués » à une partie de la société française. Malgré l’abrogation de ce dispositif, des voix s’élèvent depuis pour condamner des situations de discrimination institutionnelles qui perdurent. À Toulouse, dans le quartier du Ginestous, une population identifiée comme « Gens du voyage » vit dans deux « cités de sédentarisation ». Dans ce mémoire, nous allons, au prisme de l’intervention sociale d’une association d’accès aux droits, questionner le statut actuel de citoyen, alors longtemps relégué, desdits « Gens du voyage », vivant dans ces cités de sédentarisation. La recherche sera centrée sur les questions d’accès aux droits en termes d’habitation et de scolarisation. Nous avons dans ce travail essayé de voir, si les représentations de l’antitsiganisme institutionnel du passé, influence encore et comment, à l’échelle locale, les logiques des acteurs institutionnels et de leurs politiques. Mais aussi de voir comment les habitants de ces cités de sédentarisation font face. Et comment les travailleurs sociaux qui interviennent dans ces quartiers se positionnent.
    • “Travellers” is the term used by French officials to describe different populations historically described as “gipsies”. “Gipsies” have been persecuted throughout history by European states, until the genocide committed by the nazis and other countries like France. Until 2017 there was a law that enabled the French government to control the everyday lives of Travellers. These powers treated Travellers differently from the rest of the population; as second class citizens. This law has since been repealed, although Traveller communities are still largely discriminated against in today's society. In this masters dissertation I am going to question the current status Travellers living in two particular estates in a suburb of Toulouse called Ginestous.. In order to do so I am going to analyse the social work from an organisation specialised in access to Travellers' rights. The research is going to focus on the access to Travellers' right of housing and schooling. In this study I will evaluate if the past representations and social stigmatisation of Travellers are still influencing how the Travellers rights organisations treat and work with Traveller communities. Furthermore, I will assess the wellbeing of the inhabitants of these estates and the social workers interventions.
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Citation bibliographique

Laïlle, Yoann (2022), L’exclusion des « Gens du voyage », au prisme de l’intervention sociale d’une association d’accès aux droits : l’exemple de deux cités de sédentarisation de « Gens du voyage » dans la ville de Toulouse. [Mémoire]