La forêt de Grésigne de la Grande Réformation de Colbert en 1661 à la Révolution française de 1789 : une forêt de communauté plutôt que royale ?
- Calmettes, Audrey (2022)
Mémoire
Non consultable
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- La forêt de Grésigne de la Grande Réformation de Colbert en 1661 à la Révolution française de 1789 : une forêt de communauté plutôt que royale ?
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- 7 juillet 2022
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- Forêt
- Forêt royale
- Grésigne
- Tarn
- XVIIIe siècle
- France
- Verreries sylvestres
- Canal de la Vère
- Bourroul
- Réformation
- Colbert
- Froidour
- Economie forestière
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- La forêt royale de Grésigne, en bordure du Tarn, est la plus vaste chênaie du Midi. Néanmoins, durant le XVIIIe siècle elle n'est que peu exploitée par le roi par manque de voies d'acheminement. Malgré le projet de rendre la rivière de la Vère navigable, porté par le sieur Bourroul, il faut attendre le siècle suivant pour que la forêt soit désenclavée. Aussi, y habitent depuis le milieu du XVe siècle des gentilshommes verriers qui confectionnent un verre bleuté. Néanmoins, après un pic d'activité à la fin du XVIIe siècle, la concurrence des verriers au charbon de terre et les restrictions du Conseil de commerce à leur égard provoquent leur lente agonie jusqu'au milieu du XIXe siècle, où la dernière verrerie de la Grésigne s'éteint. Finalement, la forêt de Grésigne, en dépit de son potentiel, ne participe ni grandement à l'économie de la région, ni à enrichir le roi ou à l'aider pour la construction de navires de guerre.
Citation bibliographique
Calmettes, Audrey (2022), La forêt de Grésigne de la Grande Réformation de Colbert en 1661 à la Révolution française de 1789 : une forêt de communauté plutôt que royale ? [Mémoire]