Les impacts hydromorphologiques de l'arasement du seuil de Caubous sur la Garonne amont
- Dubas, Océane (2022)
Mémoire
Non consultable
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- Les impacts hydromorphologiques de l'arasement du seuil de Caubous sur la Garonne amont
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- hydromorphologics impacts of dam removal in Caubous on the Garonne
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- Dubas, Océane
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- 31 août 2022
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- Seuil
- arasement
- hydromorphologie
- hydrosystème fluvial
- restauration écologique
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- Dam
- removal
- hydromorphology
- water level gauge
- river restauration
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- Les opérations d’effacements des ouvrages transversaux sont soutenues par la DCE depuis 2000 dans l’objectif de retrouver un bon état des cours d’eau. Il est entendu par bon état les qualités chimiques et écologiques. L’hydromorphologie est perçue comme un paramètre secondaire soutenant la qualité écologique. La DCE a été transposé dans le droit français au travers de la LEMA et des Grenelles de l’environnement qui consacrent une grande importance à la continuité écologique. Celle-ci est la mesure phare pour la restauration écologique. Ces lois prônent ainsi des opérations d’effacements d’ouvrages afin que les transit sédimentaires et faunistiques soient rétablis. L’objectif de ce travail repose sur la manière dont on pourrait appréhender les impacts hydromorphologiques à partir des hauteurs d’eau sur le seuil de Caubous. Ainsi, la présente recherche propose d’abord de saisir la manière dont l’arasement des seuils altère le fonctionnement d’un hydrosystème au travers de diverses études. Puis, nous nous sommes intéressés au changement de paradigme qu’ont induite les lois pour comprendre les raisons qui ont poussé à l’arasement du seuil de Caubous. La singularité du terrain nous a conduit à étudier le secteur d’étude sur les particularités physiques et anthropiques dont il fait l’objet. Les méthodes utilisées se basent sur des hauteurs d’eau de cinq limnimètres posés sur le bief en aval de Saint-Béat et des hauteurs d’eau de la station hydrologique de Saint-Béat. Pour étudier les limnimètres entre eux, nous avons adopté une approche quantitative aux moyens de statistiques. Les résultats laissent penser que le lit à l’aval du seuil s’est exhaussé directement après l’arasement. La zone amont présente quant à elle un abaissement de la ligne d’eau deux ans après, suggérant l’apparition d’une érosion régressive. La comparaison avec la station hydrologique a confirmé que lors de ces périodes fluctuantes, les hauteurs d’eau de Saint-Béat ne régissaient pas ou que peu les variations des hauteurs d’eau des limnimètres. Par la suite, l’approche qualitative a montré une puissance spécifique importante, déterminant de la capacité de réajustement du chenal. Les berges, très anthropisées, ne suggèrent aucun ajustement latéral. Quant à la nature des matériaux, majoritairement grossiers, soutient l’érosion verticale des lits. Finalement, on montre que les hauteurs d’eau sont un bon moyen pour appréhender les mutations hydromorphologiques suite à l’arasement d’un seuil mais nécessitent tout de même d’autres approches pour compléter et affirmer les hypothèses que l’on pourrait établir.
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- Erasure operations for run-of-the-river dam have been supported by the WFD (Water Framework Directive) since 2000 with the aim of restoring the waterway to good condition. Good condition is understood to mean chemical and ecological qualities. Hydromorphology is seen as a secondary parameter supporting ecological quality. The WFD has been transposed into French law through the LEMA and the” Grenelles of the environment”, which place great importance on ecological continuity as a flagship measure for ecological restoration. These laws therefore advocate erasure operations so that sedimentary and wildlife transit is restored. The objective of this work is to determine how hydromorphological impacts could be understood from the water heights on the Caubous dam. Thus, the present research proposes to capture how the dam removal alters the functioning of a hydrosystem through various studies. Then we looked at the paradigm shift that the laws induced to understand the reasons that led to the dam of the Caubous removal. The uniqueness of the terrain has led us to study the area of study on the physical and anthropogenic characteristics of the terrain. The methods used are based on water heights of five water level gauge placed on the bay downstream of Saint-Béat and water heights of the hydrological station of Saint-Béat. In order to study the limits between them, we adopted a quantitative approach using statistics. The results suggest that the bed situated at dawnstream raised directly after damremoval. The upstream zone shows a lowering of the water line two years later, suggesting the appearance of a regressive erosion. Comparison with the hydrological station confirmed that during these periods, the water heights of Saint-Béat did not or only little control the variations in the water heights of the water level gauge. Subsequently, the qualitative approach showed a significant stream-power, which was a determinant of the channel’s readjustment capability. The banks, very anthropized, suggest no lateral adjustment. As for the nature of the materials, mostly coarse, support the vertical erosion of the beds. Finally, we shown that water heights are a good means of understanding hydromorphological mutations following dam removal but still require other approaches to complete and validate hypotheses that could be established.
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- Non consultable
Citation bibliographique
Dubas, Océane (2022), Les impacts hydromorphologiques de l'arasement du seuil de Caubous sur la Garonne amont [Mémoire]