Stage Conseil des Équidés Nouvelle Aquitaine. La transition environnementale dans la filière équine : comment les outils existants et en développement sont appropriés par les différents acteurs ?
- D'hulst, Marion (2022)
Rapport de stage
Non consultable
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- Stage Conseil des Équidés Nouvelle Aquitaine. La transition environnementale dans la filière équine : comment les outils existants et en développement sont appropriés par les différents acteurs ?
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- 9 septembre 2022
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- Filière équine
- environnement
- label de qualité
- outils de transition environnementale
- territoire
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La filière équine est une filière riche et comportant de nombreux acteurs, très différents les uns des autres. Eleveurs de chevaux, centre équestres, entraineurs de chevaux de courses, selliers, vétérinaires, … Ces différents acteurs sont implantés sur des territoires tout aussi différents et ont des structures et des fonctionnements multiples. Cette diversité est un enjeu majeur pour la filière, qui tente de construire des outils fédérateurs.
Ces outils commencent aujourd’hui à se mettre au service de la transition environnementale. Bien-être animal, optimisation environnementale des exploitations, gestion des prairies, valorisation du fumier, énergie cheval, tourisme vert et occupation du territoire sont les principaux points de cette transition environnementale dans la filière.
Plusieurs outils sont développés ou en développement.
Par exemple, un label de qualité, Qualit’Equidés, qui certifie les professionnels sur leurs bonnes pratiques en termes de réglementation, de bien être animal, de biosécurité et d’environnement se déploie aujourd’hui sur plusieurs régions françaises, dont Nouvelle Aquitaine.
Ces outils sont acceptés de manière très disparate. Différents facteurs entrent en ligne de compte : typologie de l’exploitation, âge et expérience du gérant, intérêt en termes de communication ou de besoins économiques, … De manière générale, on constate que l’entrée dans la transition environnementale se fait pour des raisons économiques, avant les raisons idéologiques. Elle se fait également pour des raisons de communication, de vitrine, mais peu par conscience écologique. Les exploitations « cheval » ont la « chance » de ne pas être pointées du doigt au sein du milieu agricole, et ne souffrent d’aucun scandale écologique ou environnemental. Mais cela freine quelque peu sa prise en compte de la transition environnementale. La filière n’a pas besoin de « verdir » son image, qui est déjà très verte dans l’inconscient collectif. Le plus gros du travail, auprès du grand public et surtout pour elle-même, est celle du bien être animal. Ce dernier est également diversement compris et pris en compte selon les typologies d’acteur.
On comprend alors que cette grande diversité est un frein pour la filière, mais des associations comme le Conseil des Equidés tendent à réduire les écarts entre professionnels en proposant des outils fédérateurs. L’éducation et la formation restera la clé du changement et de l’évolution.
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La filière équine est une filière riche et comportant de nombreux acteurs, très différents les uns des autres. Eleveurs de chevaux, centre équestres, entraineurs de chevaux de courses, selliers, vétérinaires, … Ces différents acteurs sont implantés sur des territoires tout aussi différents et ont des structures et des fonctionnements multiples. Cette diversité est un enjeu majeur pour la filière, qui tente de construire des outils fédérateurs.
Citation bibliographique
D'hulst, Marion (2022), Stage Conseil des Équidés Nouvelle Aquitaine. La transition environnementale dans la filière équine : comment les outils existants et en développement sont appropriés par les différents acteurs ? [Rapport de stage]