Du crépuscule à l'aube : vivre, souffrir et ordonner la nuit à Toulouse à la fin du Grand Siècle
- Saldana, Sean (2022)
Mémoire
Non consultable
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- Du crépuscule à l'aube : vivre, souffrir et ordonner la nuit à Toulouse à la fin du Grand Siècle
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- 30 septembre 2022
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- Nuit
- Crime
- Criminalité
- Toulouse
- Ville
- Sociétés
- Grand Siècle
- XVIIe siècle
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- Night
- Crime
- Night studies
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Au crépuscule du XVIIe siècle, à l’heure du développement de l’appareil judiciaire de l’Etat et de l’intégration de codes comportementaux nouveaux par la population française dans le miroir de Versailles, la société se civiliserait peu à peu. Cette thèse, largement développée par Norbert Élias, a fait l’objet de nombreuses critiques et conserve des zones d’ombres. À Toulouse, ville de province éloignée du roi, de son administration et de la cour, le crime n'a pas disparu et marque les communautés. La nuit en particulier, encore perçue à l’époque comme le temps par excellence de la vacuité et du danger, loin du regard des autorités, pourrait justement faire figure d’exception à ce mouvement de pacification de la société.
Ce mémoire propose une étude de la vie nocturne des populations toulousaines et de la place de la criminalité dans leur quotidien. Entre le repli traditionnel sur l’entre-soi du foyer et l’extension progressive des activités sur les heures les plus tardives, la fréquence et la gravité de violences qui ne cessent pourtant pas, et le déploiement croissant de mesures juridiques et policières pour encadrer la ville après le coucher du soleil, la nuit questionne l’état d’avancement du processus de civilisation des mœurs.
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Au crépuscule du XVIIe siècle, à l’heure du développement de l’appareil judiciaire de l’Etat et de l’intégration de codes comportementaux nouveaux par la population française dans le miroir de Versailles, la société se civiliserait peu à peu. Cette thèse, largement développée par Norbert Élias, a fait l’objet de nombreuses critiques et conserve des zones d’ombres. À Toulouse, ville de province éloignée du roi, de son administration et de la cour, le crime n'a pas disparu et marque les communautés. La nuit en particulier, encore perçue à l’époque comme le temps par excellence de la vacuité et du danger, loin du regard des autorités, pourrait justement faire figure d’exception à ce mouvement de pacification de la société.
Citation bibliographique
Saldana, Sean (2022), Du crépuscule à l'aube : vivre, souffrir et ordonner la nuit à Toulouse à la fin du Grand Siècle [Mémoire]