L'escalade comme chorégraphie écologique
- Boiston, Rémy (2022)
Mémoire
Non consultable
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- L'escalade comme chorégraphie écologique
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- 19 septembre 2022
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- écologie
- escalade
- immanence
- esthétique
- danse
- urbanisme
- sous-culture
- ritournelle
- lignes
- para-escalade
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- Auparavant considérée par les alpinistes comme un simple entrainement pour la conquête de sommets prestigieux, l'escalade s'autonomise à partir des années 1980 jusqu'à devenir une pratique à part entière, constitutive d'un mode de vie érigé à l'encontre des valeurs capitalistes dominantes dans le reste de la société. Obsessions sécuritaires et réduction des performances corporelles à des visées utilitaires sont abandonnées pour la beauté éphémère de gestes gratuits et libérés de la "dictature du sommet" qui obnubilait les alpinistes classiques. En développant un rapport ludique à son milieu, l'escalade transcende l'opposition binaire entre les fins et les moyens. Si tout jeu est une fin en soi, tout jeu sérieux produit des effets. Ainsi, ce texte tente de présenter l'escalade comme une pratique développant, que ce soit en falaise ou sur les façades urbaines, des attentions originales vis-à-vis d'entités humaines ou non-humaines auparavant ignorées car non rentables. Ce texte tente, en somme, de présenter l'escalade comme une subversion du rapport à l'espace et à l'altérité des sociétés capitalistes fondé sur l'isolement et le profit ou l'indifférence par la mise en pratique ici et maintenant d'une autre manière de se lier avec les entités qui peuplent son milieu.
Citation bibliographique
Boiston, Rémy (2022), L'escalade comme chorégraphie écologique [Mémoire]