La Figure du Mal dans le cinéma muet de D.W. Griffith, S.M. Eisenstein et F. Lang
- Maurel, Emma (2023)
Mémoire
Non consultable
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- La Figure du Mal dans le cinéma muet de D.W. Griffith, S.M. Eisenstein et F. Lang
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- The Representation of Evil in the cinematographic works of D.W. Griffith, S.M. EIsenstein and F. Lang
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- Maurel, Emma
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- 29 juin 2023
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- Cinéma
- Griffith
- Eisenstein
- Lang
- Figure du Mal
- Représentation du mal
- Mal
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- cinema
- Griffith
- Eisenstein
- Lang
- Evil
- Representation of Evil
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Le mal au cinéma s’incarne avant tout comme un contre balancier du bien, les deux concepts s’opposent, s’affrontent à l’écran et pourtant ils sont indissociables. L’un est aussi obscur que l’autre est vertueux ; ils s’acèrent mutuellement afin d’offrir une représentation cathartique à l’écran. La question de la représentation du mal et son contraire est antérieure au cinéma, elle se retrouve dans les arts narratifs comme le théâtre et la littérature mais également dans des arts graphiques comme la peinture et la sculpture. La représentation du mal est une question inhérente de l’art, donner un visage, une incarnation, à l’absolu opposé du bien est un enjeu bien réel. La remise en question de la nécessité de la représentation du mal n’est que très tardive, notamment avec les avant-gardes du XXe siècle, avec les expériences artistiques de tous les arts.
Avec la naissance du cinéma dans les années 1910, se construit cette question à la lumière des spécificités cinématographiques. Montrer le mal à l’écran diffère de sa représentation théâtrale ou littéraire, le mal endosse une nouvelle identité dans le regard des cinéastes, à la lumière des salles de projection. A partir des analyses de leurs films, mises en lumières par des éléments biographiques, nous tenterons d’illustrer la naissance d’une esthétique du mal et l’existence d’un questionnement cinématographique au sujet de ce mal.
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Le mal au cinéma s’incarne avant tout comme un contre balancier du bien, les deux concepts s’opposent, s’affrontent à l’écran et pourtant ils sont indissociables. L’un est aussi obscur que l’autre est vertueux ; ils s’acèrent mutuellement afin d’offrir une représentation cathartique à l’écran. La question de la représentation du mal et son contraire est antérieure au cinéma, elle se retrouve dans les arts narratifs comme le théâtre et la littérature mais également dans des arts graphiques comme la peinture et la sculpture. La représentation du mal est une question inhérente de l’art, donner un visage, une incarnation, à l’absolu opposé du bien est un enjeu bien réel. La remise en question de la nécessité de la représentation du mal n’est que très tardive, notamment avec les avant-gardes du XXe siècle, avec les expériences artistiques de tous les arts.
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Citation bibliographique
Maurel, Emma (2023), La Figure du Mal dans le cinéma muet de D.W. Griffith, S.M. Eisenstein et F. Lang [Mémoire]