La petite édition féministe comme cas représentatif des enjeux de pérennité et stratégies de résistance de la petite édition indépendante
- Dalmau, Chloé (2023)
Mémoire
Non consultable
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- La petite édition féministe comme cas représentatif des enjeux de pérennité et stratégies de résistance de la petite édition indépendante
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- 4 septembre 2023
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- Édition
- Féminisme
- Questions de genre
- Indépendants
- Concentration
- Surproduction
- Collaboration
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Dans un écosystème dominé par quelques groupes éditoriaux, les petites maisons d’édition indépendantes, garantes de la diversité éditoriale et considérées comme un vivier d’expérimentation, tentent de s’inscrire dans un marché qui les marginalise. Avec des rythmes de production et des contraintes économiques qui ne leur permettent que rarement de s’aligner sur les dominants, leur survie et la bibliodiversité qu’elles défendent se retrouvent menacées. Si cette situation touche de nombreux secteurs de l’édition, le cas des petits éditeurs féministes est pertinent à détailler dans la période actuelle. Alors que le féminisme a longtemps été une thématique marginale voire controversée, il est aujourd’hui et depuis le boom #MeToo plus particulièrement, un sujet largement exploité à l’intérêt économique grandissant.
Avec une population hétérogène, c’est une analyse de leurs pratiques d’édition, de leurs actions collectives et de leurs engagements individuels au quotidien, qui peuvent nous éclairer sur les contours mouvants de cette population. Voie royale des méthodes qualitatives de recueil de données, divers entretiens avec des professionnels et professionnelles intégré⋅e⋅s au milieu de la petite édition féministe indépendante nous ont permis d’appréhender simultanément leurs représentations de leur écosystème et pratiques d’édition. En se demandant comment et sous quelles conditions les petites maisons d’édition féministes indépendantes parviennent à exister et survivre dans le marché du livre, l’orientation de cette recherche se dessine. Il faut alors revenir sur le contexte d’émergence et de professionnalisation des petites maisons d’édition féministes pour comprendre l’organisation professionnelle et politique actuelle de ces structures.
Dans cette réflexion, la force du collectif et la capacité des indépendants à s’organiser sont rapidement apparues comme une nécessité dans la résistance à des logiques de marché répressives. C’est dans un projet regroupant l’ensemble des structures indépendantes que cette dimension prend tout son sens, proposant à la fois une porte d’entrée pour un aménagement de leurs conditions de travail et une ouverture quant à une meilleure régulation du marché. Dans le monde de la petite édition indépendante, adversité ne rime jamais avec résignation, plus encore lorsque la voix du collectif résonne à travers des centaines d’échos individuels.
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Dans un écosystème dominé par quelques groupes éditoriaux, les petites maisons d’édition indépendantes, garantes de la diversité éditoriale et considérées comme un vivier d’expérimentation, tentent de s’inscrire dans un marché qui les marginalise. Avec des rythmes de production et des contraintes économiques qui ne leur permettent que rarement de s’aligner sur les dominants, leur survie et la bibliodiversité qu’elles défendent se retrouvent menacées. Si cette situation touche de nombreux secteurs de l’édition, le cas des petits éditeurs féministes est pertinent à détailler dans la période actuelle. Alors que le féminisme a longtemps été une thématique marginale voire controversée, il est aujourd’hui et depuis le boom #MeToo plus particulièrement, un sujet largement exploité à l’intérêt économique grandissant.
Citation bibliographique
Dalmau, Chloé (2023), La petite édition féministe comme cas représentatif des enjeux de pérennité et stratégies de résistance de la petite édition indépendante [Mémoire]