De l’importance de la note : revue, destination et réception
- Blayac, Jeanne (2023)
Mémoire
Accès libre
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- De l’importance de la note : revue, destination et réception
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- 8 septembre 2023
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- Notes
- Paratexte
- Matérialité du texte
- Livre
- Édition
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Le cœur de cette étude repose sur trois domaines qui, en se reliant les uns avec les autres, vont permettre de faire émerger cet objet à la fois magique et mystérieux : le livre. À mi-chemin entre linguistique, design graphique et sociologie, ce mémoire tente de comprendre comment, en étudiant attentivement l’architecture de la page et du livre, ainsi que ces composantes, mettre en évidence des solutions répondant aux attentes d’évasion et besoins d’esthétisme des lecteurs d’aujourd’hui, le tout dans le contexte des littératures de l’imaginaire. En effet, genres longtemps mal considérés, du fait de leur affiliation au merveilleux, au fantasme et surtout, au rêve (d’enfant, majoritairement), il semble évident que le renouveau qui se déploie à ce niveau méritait une analyse éditoriale. Porteurs, à l’origine, des innovations et autres décalages par rapport à des formes de littératures considérées comme “valables” pour l’époque, nous avons souhaité étudier précisément ces genres “de tous les possibles”, ainsi que la façon dont ils pouvaient, de par leur essence même, symboliser cette volonté d’aller “au-delà”. Au-delà du réel, du connu, du compris, et le même genre d’au-delà pour le livre et ses formes, ses façons d'exister en tant qu’objet.
Ainsi, après avoir étudié les diverses formes qu’ont pu prendre les paratextes au travers de l’évolution humaine, et plus précisément des notes, du Moyen-âge jusqu’à notre époque contemporaine, puis être passé par une phase d’analyse complexe des différences formelles des notes, il a fallu comprendre comment les notes pouvaient devenir un vecteur de renouveau dans les modes de lecture connus. De la forme du récit à la forme du livre, ce mémoire étudie la façon dont un éditeur, à la fois décideur, mais aussi suiveur de tendances, peut venir proposer de nouvelles formes textuelles, non plus au niveau seul du récit, mais bien en regard du lien qui unit ce dernier à l’écrin qui à la fois le conserve, le donne à voir et le fait rayonner au monde. Ancré dans une époque où la marchandisation du livre prend une place prépondérante dans les choix de publications, notamment dans les genres de l’imaginaire, il a donc fallu décortiquer comment, en tant qu’éditeur, il serait possible de réinventer des modes de lectures, le tout grâce à des formes éditoriales innovantes, mais répondant tout de même aux attentes des lecteurs. Car, si aujourd’hui le lecteur est véritablement devenu roi, et qu’il influence les choix d’un éditeur dans ses publications et dans son travail (simplification du récit, retour de l’illustration, etc.), il ne faut pas oublier que les ouvrages qui atterrissent sur les tables des librairies sont avant tout des ouvrages auxquels une partie de quelqu’un, si infime soit-elle, à cru. Le tout est de savoir… qu’est-ce qu’il ou elle a bien pu voir, dans l'entrebâillement de cette porte ?
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Le cœur de cette étude repose sur trois domaines qui, en se reliant les uns avec les autres, vont permettre de faire émerger cet objet à la fois magique et mystérieux : le livre. À mi-chemin entre linguistique, design graphique et sociologie, ce mémoire tente de comprendre comment, en étudiant attentivement l’architecture de la page et du livre, ainsi que ces composantes, mettre en évidence des solutions répondant aux attentes d’évasion et besoins d’esthétisme des lecteurs d’aujourd’hui, le tout dans le contexte des littératures de l’imaginaire. En effet, genres longtemps mal considérés, du fait de leur affiliation au merveilleux, au fantasme et surtout, au rêve (d’enfant, majoritairement), il semble évident que le renouveau qui se déploie à ce niveau méritait une analyse éditoriale. Porteurs, à l’origine, des innovations et autres décalages par rapport à des formes de littératures considérées comme “valables” pour l’époque, nous avons souhaité étudier précisément ces genres “de tous les possibles”, ainsi que la façon dont ils pouvaient, de par leur essence même, symboliser cette volonté d’aller “au-delà”. Au-delà du réel, du connu, du compris, et le même genre d’au-delà pour le livre et ses formes, ses façons d'exister en tant qu’objet.
Citation bibliographique
Blayac, Jeanne (2023), De l’importance de la note : revue, destination et réception [Mémoire]