La démocratie participative comme réponse aux écueils du modèle représentatif : une approche méthodologique et politique de la participation citoyenne, pour faire émerger une culture de la participation, qui soit une culture de l'action politique collective
- Gras, Lorette (2023)
Mémoire
Non consultable
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- La démocratie participative comme réponse aux écueils du modèle représentatif : une approche méthodologique et politique de la participation citoyenne, pour faire émerger une culture de la participation, qui soit une culture de l'action politique collective
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- 11 juillet 2023
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- Démocratie participative
- Participation citoyenne
- Petites Villes de Demain
- Démocratie
- Abstentions
- Méthodologie
- Citoyenneté
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Les symptômes d’un dysfonctionnement de la démocratie représentative s’accentuent depuis une trentaine d’années, et interroge la sphère politique, médiatique, ainsi que citoyenne. En réponse à ce phénomène, on distingue l’émergence d’un modèle de démocratie dit « participatif ». La démocratie participative est accusée d’être un pléonasme, parce que la démocratie repose, de fait, sur la participation du peuple. Après avoir définit la démocratie et son fonctionnement, nous verrons en quoi dans le contexte actuel nous pouvons remettre en question la réalité de ce principe. Cela nous permettra alors d’identifier en quoi une nouvelle forme de participation du citoyen à l’action publique et politique s’impose. Pour autant nous verrons que la démocratie participative peine à s’ériger comme réponse optimale aux limites de la crise démocratique. Nous ferons donc l’état des reproches qui lui sont adressés (limites, impensés). Réfléchir au dépassement de ces limites demandera de s’interroger premièrement sur leurs origines. Pour cela, nous irons au-delà de l’approche méthodologique de la participation citoyenne, pour réfléchir à son approche sensible, humaine, et avant tout, politique. Finalement, nous défendrons la nécessité d’avoir une approche culturelle, qui s’attaque aux représentations et aux pratiques de l’exercice du pouvoir politique pour faire transiter le modèle représentatif actuel, qui s’essouffle, vers une culture de l’action politique collective.
Cette réflexion est menée dans le cadre d’un stage de fin d’étude que j’ai effectué au sein de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe dans le Tarn. Depuis qu’ils ont été élus en 2017, les élus développent la pratique de la participation citoyenne sur le territoire. Après avoir engagé plusieurs démarches, ils ont fait le constat d’un manque de culture de la co-construction et de la participation à l’action publique des citoyens. Mon stage s’inscrit dans ce contexte, et plus spécifiquement dans le cadre du dispositif Petites Villes de Demain. Ma mission principale a été de penser un outil de participation pour la mise en œuvre du plan d’action PVD. Pour cela j’ai effectué un diagnostic partiel de la culture participative du territoire qui a permis de dégager des pistes d’explication aux freins rencontrés. J’ai ainsi pu formuler des préconisations pour mener une action plus large de développement de la culture participative sur la commune.
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Les symptômes d’un dysfonctionnement de la démocratie représentative s’accentuent depuis une trentaine d’années, et interroge la sphère politique, médiatique, ainsi que citoyenne. En réponse à ce phénomène, on distingue l’émergence d’un modèle de démocratie dit « participatif ». La démocratie participative est accusée d’être un pléonasme, parce que la démocratie repose, de fait, sur la participation du peuple. Après avoir définit la démocratie et son fonctionnement, nous verrons en quoi dans le contexte actuel nous pouvons remettre en question la réalité de ce principe. Cela nous permettra alors d’identifier en quoi une nouvelle forme de participation du citoyen à l’action publique et politique s’impose. Pour autant nous verrons que la démocratie participative peine à s’ériger comme réponse optimale aux limites de la crise démocratique. Nous ferons donc l’état des reproches qui lui sont adressés (limites, impensés). Réfléchir au dépassement de ces limites demandera de s’interroger premièrement sur leurs origines. Pour cela, nous irons au-delà de l’approche méthodologique de la participation citoyenne, pour réfléchir à son approche sensible, humaine, et avant tout, politique. Finalement, nous défendrons la nécessité d’avoir une approche culturelle, qui s’attaque aux représentations et aux pratiques de l’exercice du pouvoir politique pour faire transiter le modèle représentatif actuel, qui s’essouffle, vers une culture de l’action politique collective.
Citation bibliographique
Gras, Lorette (2023), La démocratie participative comme réponse aux écueils du modèle représentatif : une approche méthodologique et politique de la participation citoyenne, pour faire émerger une culture de la participation, qui soit une culture de l'action politique collective [Mémoire]