Transformations dans l'expérience d'être femme à travers la pratique collective de la performance dans la ville de Bogota
- AMAYA GARCIA, Natalia (2024)
Thèse
Accès libre
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- 2024TLSEJ001
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- Transformations dans l'expérience d'être femme à travers la pratique collective de la performance dans la ville de Bogota
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- Transformations in the experience of being women through the collective practice of performance in Bogota
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- Transformaciones en la experiencia de ser mujeres a partir de la práctica colectiva de la performance en la ciudad de Bogotá
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- AMAYA GARCIA, Natalia
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- 19 janvier 2024
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- Expérience d'être femme
- Performance collective des femmes
- Recherche en création
- Recherche en performance
- Investiture
- Ethnographie performative
- Transformations
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- Experience of being women
- Collective performance by women
- Practice as Research
- Performance Research
- Investiture
- Performative Ethnography
- Transformations
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- Experiencia de ser mujeres
- Performance colectiva de mujeres
- Performance investigación
- Investidura
- Etnografía performativa
- Transformaciones
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Dans le but d'identifier les transformations de l'expérience d'être femme à travers la pratique collective de la performance dans la ville de Bogota, cette recherche en création porte son attention sur l'expérience vécue dans le processus créatif de la performance collective à l'Escuela de Mujeres en Escena por la Paz et à l'Escuela de Performance y Performatividades Pasarela : Artes del Buen Vivir, entre les mois de mars 2020 et d'août 2021. Cet intérêt est abordé sous la perspective de la recherche-création en tant que champ épistémique car, de ce point de vue, la pratique artistique sert de sujet, de contexte, de méthode et de résultat à la recherche elle-même (Sullivan, 2006 ; Borgdorff, 2012). La recherche en performance permet de prêter attention à la connaissance corporelle produite par le chercheur qui crée, ce qui implique de prendre le corps comme lieu de connaissance dans l'exercice académique à partir de la pratique elle-même (Conquergood, 2002, p. 147)
Pour comprendre ces transformations, j'ai d'abord défini l'expérience d'être une femme. Cette recherche en création part du principe que la catégorie femme(s) fait référence à des constructions sociales régies par la culture (Butler, 1990), sur lesquelles se fonde la différence matérielle, selon la manière dont les cultures interprètent le corps. Le corps est en effet déterminé par des systèmes de valorisation ou des modes de pouvoir établis par les régimes biopolitiques dans différents contextes ; Malgré ce panorama, les femmes dans le contexte colombien luttent quotidiennement pour modifier ces ordres établis et nous résistons et nous nous opposons à la configuration biopolitique par le biais de l'organisation collective en tant qu'exercice politique. En effet, les habitus et les performativités peuvent être transformés par l'analyse réflexive (Bourdieu, 1998). C'est ici que nous pouvons situer la performance collective des femmes en tant que pratique artistique.
Pour comprendre cette expérience vécue, j'ai proposé l'investiture comme stratégie méthodologique issue de l'ethnographie performative comme moyen de savoir et de montrer ce que je sais (Kemp, 1998, cité dans Conquergood, 2002, p. 16). Ceci me permetd'interpréter les interactions entre la chercheuse et les collaboratrices, et donc de me rapprocher des intersensibilités en tant qu'intercorporéités, puis de comprendre l'expérience vécue des autres en chair, en particulier à partir de l'échange scopique.
Cet exercice d'investiture s'est basé sur l'étude de certains itinéraires corporels dans deux processus créatifs avec l'Escuela de performance y performatividades Pasarela : Artes del buen vivir et dans trois processus créatifs avec l'Escuela de Mujeres en Escena por la Paz. Ainsi, pour l'analyse, l'interprétation et la valorisation de l'information, une table de valorisation a été élaborée. Celle-ci prend la corporéité comme catégorie centrale, et a permis de reconnaître comme apport la connaissance sensible et diverse qui configure l'expérience vécue, ainsi que les modes indirects, non verbaux et extra-linguistiques, qui, depuis une emphatique scopique, étaient présents dans l'expérience de l'interaction au sein du processus créatif de la performance collective des femmes.
Il convient de noter qu'en tant que participante aux deux écoles, j'ai analysé et interprété mon expérience de participation, ce qui a élargi cette pratique en une auto-ethnographie performative. Cela a également constitué une partie de la valorisation créative des informations mixtes et a déterminé les résultats créatifs de cette recherche-création.
Les transformations suivantes ont été définies et identifiées:
- Les Transformations des valences noogéniques
- Les transformations des valences sociogéniques
Ces transformations se manifestent dans le processus créatif de la performance collective qui apparaissent d'une manière particulière dans le processus.
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Dans le but d'identifier les transformations de l'expérience d'être femme à travers la pratique collective de la performance dans la ville de Bogota, cette recherche en création porte son attention sur l'expérience vécue dans le processus créatif de la performance collective à l'Escuela de Mujeres en Escena por la Paz et à l'Escuela de Performance y Performatividades Pasarela : Artes del Buen Vivir, entre les mois de mars 2020 et d'août 2021. Cet intérêt est abordé sous la perspective de la recherche-création en tant que champ épistémique car, de ce point de vue, la pratique artistique sert de sujet, de contexte, de méthode et de résultat à la recherche elle-même (Sullivan, 2006 ; Borgdorff, 2012). La recherche en performance permet de prêter attention à la connaissance corporelle produite par le chercheur qui crée, ce qui implique de prendre le corps comme lieu de connaissance dans l'exercice académique à partir de la pratique elle-même (Conquergood, 2002, p. 147)
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Intending to identify transformations in the experience of being women through the collective practice of performance in Bogotá, this research project focuses on the lived experience during the creative process of collective performance at the "Escuela de Mujeres en Escena por la Paz " and "Escuela de Performance y Performatividades Pasarela: Artes del Buen Vivir," from March 2020 to August 2021. This interest is approached from the perspective of Practice as Research as an epistemic field that views the artistic practice as the subject, context, method, and outcome of the research (Sullivan, 2006; Borgdorff, 2012), utilizing performance research, which emphasizes the corporeal knowledge produced by the creative investigator, implying the body as a locus of knowledge in both academic pursuit and practice itself (Conquergood, 2002, p.147).
To understand these transformations, this research project first defines the experience of being a women, where it assumes that the category of women refers to social constructs normed by culture (Butler, 1990). These constructs underlie the material differences as cultures interpret the body, which is determined by valuation systems or power modes provided by biopolitical regimes in different contexts. Despite this landscape, Colombian women fight to modify these established orders daily, resisting and opposing the biopolitical configuration through collective organization as a political exercise, because habitus and performativities are transformable through reflective analysis (Bourdieu, 1998). Here, it is possible to situate the collective performance of women as an artistic practice.
In this way, investiture is proposed as a methodological strategy from the perspective of performative ethnography for studying lived experience to know and show what I have been learning (Kemp, 1998, as cited in Conquergood, 2002, p. 16). This approach aims to interpret the interactions between the researcher and collaborators and to approach the understanding of the experience lived by others in their flesh from the perspective of intersensibilities as intercorporeities, particularly from the scopical as a sensitive exchange.
This investiture exercise was based on studying specific bodily itineraries within two creative processes with the "Escuela de performance y performatividades Pasarela: Artes del buen vivir" and three creative processes with the "Escuela de Mujeres en Escena por la Paz." For this analysis, interpretation, and valuation of information, a valuation matrix was developed that assumes corporeaity as a central category, which allowed recognizing as input the sensitive and diverse knowledge that shapes the lived experience, as well as the indirect, non-verbal, and extralinguistic modes from an emphatic scopical perspective present in the interaction experience within the creative process of the collective performance of women.
It is worth highlighting that, as a participant in both schools, I analyzed and interpreted my experience of participation, which shaped this practice into a performative autoethnography. The exercise formed part of the creative assessment of mixed information. It determined the creative outcomes of this Practice as Research, which were produced from the video performance to document my practice within the two groups. I shared these creative results in academic and artistic spaces.
The following transformations were defined and identified:
• Transformations of noogenic
• Transformations in sociogenic
The transformations manifest within the collective performance's creative process which appear in a particular manner in the the process.
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Intending to identify transformations in the experience of being women through the collective practice of performance in Bogotá, this research project focuses on the lived experience during the creative process of collective performance at the "Escuela de Mujeres en Escena por la Paz " and "Escuela de Performance y Performatividades Pasarela: Artes del Buen Vivir," from March 2020 to August 2021. This interest is approached from the perspective of Practice as Research as an epistemic field that views the artistic practice as the subject, context, method, and outcome of the research (Sullivan, 2006; Borgdorff, 2012), utilizing performance research, which emphasizes the corporeal knowledge produced by the creative investigator, implying the body as a locus of knowledge in both academic pursuit and practice itself (Conquergood, 2002, p.147).
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Con el interés de identificar las transformaciones en la experiencia del ser mujeres a partir de la práctica colectiva de la performance en la ciudad de Bogotá , esta investigación-creación centra su atención en la experiencia vivida en el proceso creador de la performance colectiva en la Escuela de Mujeres en Escena por la Paz y la Escuela de Performance y Performatividades Pasarela: Artes del Buen Vivir, entre los meses de marzo de 2020 y agosto de 2021. Este interés se aborda desde la investigación-creación como campo epistémico que asume la práctica artística como tema, contexto, método y resultado de la misma investigación (Sullivan, 2006; Borgdorff, 2012) desde la performance investigación, la cual permite prestar atención a los conocimientos corporales producidos por quien investiga creando, lo cual implica la asunción del cuerpo como locus de conocimiento en el ejercicio académico y desde la práctica misma (Conquergood, 2002, p.147).
Para comprender estas transformaciones esta investigación-creación define en primer lugar la experiencia de ser mujeres, donde asume que la categoría mujer(es) hace referencia a unos constructos sociales normados por la cultura (Butler, 1990), sobre los que se sustenta la diferencia material como las culturas interpretan el cuerpo, lo cual está determinado por unos sistemas de valoración o modos de poder dados por los regímenes biopolíticos en los diferentes contextos; pese a este panorama, las mujeres en el contexto colombiano luchamos diariamente para modificar estos órdenes establecidos y hacemos resistencia y oposición a la configuración biopolítica desde la organización colectiva como ejercicio político, ya que el habitus y las performatividades son transformables a partir del análisis reflexivo (Bourdieu, 1998). Allí podemos ubicar la performance colectiva de mujeres como práctica artística.
De esta forma, para el estudio de la experiencia vivida, se propone la investidura como estrategia metodológica desde la etnografía performativa como una forma de conocer y de mostrar eso que voy conociendo (Kemp, 1998, como se citó en Conquergood, 2002, p. 16), para así interpretar las interacciones entre investigadora y colaboradoras, y aproximarme desde las intersensibilidades como intercorporeidades a la comprensión de la experiencia vivida por otros en la propia carne, particularmente desde el intercambio sensible escópico.
Este ejercicio de investidura se basó en el estudio de algunos itinerarios corporales al interior de dos procesos creadores con la Escuela de performance y performatividades Pasarela: Artes del buen vivir y en tres procesos creadores con la Escuela de Mujeres en Escena por la Paz. Así, para este análisis, interpretación y valoración de la información, se desarrolló una matriz de valoración que asume la corporeidad como categoría central, lo cual permitió reconocer como insumo el conocimiento sensible y diverso que configura la experiencia vivida, así como los modos indirectos, no verbales y extralingüísticos desde una enfática escópica que estuvieron presentes en la experiencia de interacción al interior del proceso creador de la performance colectiva de mujeres.
Vale la pena resaltar que, como participante de las dos escuelas, analicé e interpreté mi experiencia de participación, lo que configuró esta práctica en una autoetnografía performativa; que también constituyó parte de la valoración creativa de la información mixta, y determinó los resultados creativos de esta investigación-creación.
Se definieron e identificaron las siguientes transformaciones:
- Transformaciones de las valencias noogénicas,
- Transformaciones en las valencias sociogénicas
Las transformaciones se hacen manifiestas dentro del proceso creador de la performance colectiva las cuales aparecen de manera particular dentro del proceso.
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Con el interés de identificar las transformaciones en la experiencia del ser mujeres a partir de la práctica colectiva de la performance en la ciudad de Bogotá , esta investigación-creación centra su atención en la experiencia vivida en el proceso creador de la performance colectiva en la Escuela de Mujeres en Escena por la Paz y la Escuela de Performance y Performatividades Pasarela: Artes del Buen Vivir, entre los meses de marzo de 2020 y agosto de 2021. Este interés se aborda desde la investigación-creación como campo epistémico que asume la práctica artística como tema, contexto, método y resultado de la misma investigación (Sullivan, 2006; Borgdorff, 2012) desde la performance investigación, la cual permite prestar atención a los conocimientos corporales producidos por quien investiga creando, lo cual implica la asunción del cuerpo como locus de conocimiento en el ejercicio académico y desde la práctica misma (Conquergood, 2002, p.147).
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AMAYA GARCIA, Natalia (2024), Transformations dans l'expérience d'être femme à travers la pratique collective de la performance dans la ville de Bogota [Thèse]