Les couleurs invisibles : revalorisation de la conception par l'approche du slow-design

    Grasset, Chloé (2023)
Mémoire
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    • Les couleurs invisibles : revalorisation de la conception par l'approche du slow-design
    • Invisibles colors : Reassessment of design conception with a slow approach
    • Grasset, Chloé
    • 26 juin 2023
    • lenteur
    • invisible
    • glaner
    • local
    • revalorisation
    • alternative
    • végétal
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    • local
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    • alternative
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    • sustainable
    • craft
    • Le concept de « couleurs invisibles » est né en réaction au problème de la mondialisation. Ce sujet est évoqué dans les écrits du designer Victor Papanek, dans laquelle il pose la question du rythme effréné de l'industrie de la création. Notre propos va développer de nouvelles méthodes pour le designer, en favorisant une approche plus lente qui fait émerger des émotions. Les « couleurs invisibles » définissent toutes les choses qui nous entourent, dénigrées par les humains pressés : cela peut être des plantes, des déchets, des rebuts, des insectes... Cela soulève la question suivante : les plantes ne cacheraient-elles pas une poésie de l'expérimentation pour le designer-coloriste ? Premièrement, dans notre recherche nous défendons la perturbation créée par la nature en se tournant vers l’idée de chaos fertile. Pour contribuer au développement, nous nous sommes appuyés sur les écrits de Gilles Clément à propos des friches. Dès lors, on remarque que l'extérieur offre beaucoup de potentiel aux personnes qui y prêtent attention. Grave à l'observation, la marche et l'expérimentation, le designer se met en situation pour voir les « couleurs invisibles ». L’action de glaner ses propres matériaux permet de se réapproprier un territoire, mais offre aussi la possibilité de faire face à des imprévus favorables. C'est à ce moment la que nous aborderons l’importance de procéder à une méthode expérimentale. Nous allons d’ailleurs chercher à valoriser l’authenticité des couleurs végétales par la combinaison de techniques artisanales et de design, et par l'emprunts d'autres pratiques (pas seulement de design). De cette manière, le designer peut également revendiquer son travail durable.
    • The concept of « invisible colors » arose in reaction to globalization, as seen in the thesis of Victor Papanek, in which he raises the issues of the frantic pace of the industrial creation. Our purpose is to develop new instructions for the designer, with a slower approach which turns up feelings and emotions. The « invisible colors » define all the things around us which are denigrated by hurry humans : it can be plants, waste, scrap, insects… This raises the following question : would not plants hide a poetry of experimentation for the designer-colorist ? Firstly, the research solves the problem by defending the perturbation created by nature, to turn to fertile chaos. To contribute to the development, we based our study on Gilles Clement’s writing about the subject of wilderness (abandoned lands?). Given that, we remark that the outside offers a lot of things to the people that pay attention to. With observation, walking and experiment, the designer can be in situation to see the « invisible colors ». The act of gleaning their own materials allows the designer a reappropriation of a territory, but also offers the chance to deal with the favorable unforeseen. At this point, it is important to proceed with an experimental method. The combination of artisanal and design techniques, and other practices ( not only design) valuate authentically plants colors. This way, the designer can also claim his sustainable work.
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Citation bibliographique

Grasset, Chloé (2023), Les couleurs invisibles : revalorisation de la conception par l'approche du slow-design [Mémoire]