Les prostituées dans les archives judiciaires toulousaines, 1670-1770 : regard de l'autre, vision de soi
- Gavira, Esther (2017)
Mémoire
Non consultable
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- Les prostituées dans les archives judiciaires toulousaines, 1670-1770 : regard de l'autre, vision de soi
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- 3 juillet 2017
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- prostitution
- Toulouse
- 18e siècle
- 17e siècle
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- Les prostituées sont intégrées dans le cercle de proximité du quartier au même titre que les autres habitants. Si l'effet de source ne montre que les litiges, les prostituées ont pu vivre en harmonie avec les autres résidents. Cependant, les procédures judiciaires ne montrent que les ruptures. Quelques décennies après le grand renfermement, la prostitution dérange. Pour les voisins, la prostituée, c'est l'autre. Celle qui fait du tapage et dont la sexualité dévie. Dans le cercle plus fermé de la sphère familiale, la prostituée dérange. Pour un époux ou un père, porter plainte devant les capitouls permet de canaliser la sexualité d'une épouse ou d'une fille revêche. Quant aux prostituées, leurs témoignages sont rares mais pas inexistants : elles s'appliquent à se défendre des accusations.
Citation bibliographique
Gavira, Esther (2017), Les prostituées dans les archives judiciaires toulousaines, 1670-1770 : regard de l'autre, vision de soi [Mémoire]