Jeûne et autonomie dans la gestion du cancer cérébral : une perspective sociologique
- Baqué, Camille (2024)
Mémoire
Accès libre
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- Jeûne et autonomie dans la gestion du cancer cérébral : une perspective sociologique
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- 25 avril 2024
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- Jeûne
- Cancer cérébral
- Approches non conventionnelles
- Empowerment
- Autonomie
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- Fasting
- Brain cancer
- Unconventional approaches
- Empowerment
- Autonomy
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Ce travail porte sur la pratique du jeûne en contexte de cancer cérébral. Son intérêt a émergé suite à des mouvements scientifiques et médiatiques récents. D’un côté, la multitude des travaux scientifiques, dont ceux de Valter Longo sur les effets positifs du jeûne, font accroître l’attention portée sur cette pratique. D’un autre côté, les médias s’approprient le sujet et diffusent d’abondantes informations qui suscitent de l’intérêt. Cependant cette pratique qui s’inscrit dans un contexte de pluralité de discours et de recommandations autour de l’alimentation-cancer, reste très controversée. Alors, comment se fait-il que des individus ayant un cancer cérébral décident de mettre en place des formes de jeûnes alors qu’ils ne sont pas recommandés par les autorités scientifiques et médicales en France ?
De la même manière qu’il est possible de faire de la politique avec l’alimentation, nous supposons que le jeûne, dans ce contexte, émerge d’une forme d’empowerment. Nous émettons l’hypothèse que le jeûne s’inscrit dans une intention de maîtriser la maladie qui, par nature, échappe à tout contrôle, en passant par une réflexion interne sur soi à une projection externe vers l'Autre.
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Ce travail porte sur la pratique du jeûne en contexte de cancer cérébral. Son intérêt a émergé suite à des mouvements scientifiques et médiatiques récents. D’un côté, la multitude des travaux scientifiques, dont ceux de Valter Longo sur les effets positifs du jeûne, font accroître l’attention portée sur cette pratique. D’un autre côté, les médias s’approprient le sujet et diffusent d’abondantes informations qui suscitent de l’intérêt. Cependant cette pratique qui s’inscrit dans un contexte de pluralité de discours et de recommandations autour de l’alimentation-cancer, reste très controversée. Alors, comment se fait-il que des individus ayant un cancer cérébral décident de mettre en place des formes de jeûnes alors qu’ils ne sont pas recommandés par les autorités scientifiques et médicales en France ?
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This work focuses on the practice of fasting in the context of brain cancer. The interest in this practice emerged following recent scientific and media movements. On the one hand, the multitude of scientific works, including those of Valter Logo on the positive effects of fasting, makes that more and more people pay attention to this practice. On the other hand, the media take ownership of the subject and spread a lot of information that arouses interest. However, this practice, which takes place in a context of plurality of discourses and recommendations around cancer diet, remains very controversial. So, how can we explain that people with brain cancer decide to implement forms of fasting whereas it is not recommended by scientific authorities in France?
In the same way that it is possible to play politics with food, we assume that fasting in this context emerges from a form of empowerment. We hypothesize that fasting is part of an intention to control the illness which, by nature, escapes all control, by going through an internal reflection on oneself to an external projection towards the Other.
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This work focuses on the practice of fasting in the context of brain cancer. The interest in this practice emerged following recent scientific and media movements. On the one hand, the multitude of scientific works, including those of Valter Logo on the positive effects of fasting, makes that more and more people pay attention to this practice. On the other hand, the media take ownership of the subject and spread a lot of information that arouses interest. However, this practice, which takes place in a context of plurality of discourses and recommendations around cancer diet, remains very controversial. So, how can we explain that people with brain cancer decide to implement forms of fasting whereas it is not recommended by scientific authorities in France?
Citation bibliographique
Baqué, Camille (2024), Jeûne et autonomie dans la gestion du cancer cérébral : une perspective sociologique [Mémoire]