Choisir d’habiter le « rural » : l’attractivité résidentielle des territoires ruraux du Sud Néo-Aquitain

    Guison, Alexandra (19..-.... ; docteure en Urbanisme et aménagement) (2024)
Thèse
Accès libre
    • 2024TLSEJ028
    • Choisir d’habiter le « rural » : l’attractivité résidentielle des territoires ruraux du Sud Néo-Aquitain
    • Choose to dwell in the « rural »: the residential attractiveness of rural territories in the Sud Néo-Aquitain
    • 11 juillet 2024
    • Modes d'habiter
    • Territoires ruraux
    • Attractivité résidentielle
    • Méthode qualitative
    • Choix résidentiel
    • Ways of living
    • Rural territories
    • Residential attractiveness
    • Qualitative method
    • Residential choice
    • Le « rural » est un objet scientifique multiforme ne faisant pas forcément consensus et ayant fait l’objet de différentes définitions. Son existence a longtemps été controversée et l’est toujours, d’une certaine manière, encore plus dans nos contextes sociétaux marqués par l’hypermobilité (Adams, 1999 ; Crozet, 2016). En dehors de ces controverses et flous autour de la notion de rural en tant qu’objet scientifique, cela se répercute également sur sa définition statistique. Longtemps, le rural a été approché comme étant la soustraction de l’urbain, ce qui a conduit à son déclassement et participé à sa mauvaise appropriation.
      Outre la difficile définition de l’objet même, il semble également complexe de cerner les réalités qu’il recouvre, notamment territoriales, et des phénomènes qu’il abrite. Nous nous situons dans un contexte de “renouveau démographique” des campagnes françaises depuis la fin des années 70 (Pistre, 2012), où le solde migratoire joue un rôle important, or l’attrait que ces territoires, associés au “rural”, jouent sur les personnes est peu voire non valorisés en tant que dynamique d’« attractivité ». En effet, ce terme et ses affiliations restent focalisés sur des espaces urbains voire métropolitains et principalement sur des aspects économiques. En cela, ce qui attire dans les espaces ruraux est assez peu mis en lumière car ne relevant probablement pas de la sphère économique ou d’indicateurs quantitatifs.
      Dans ce travail de recherche-action, nous nous sommes donc proposés d’étudier ces dynamiques d’attrait résidentiel sur le périmètre de l’Agence d’Urbanisme Atlantique et Pyrénées, à savoir le Sud néo-aquitain, afin de questionner les dynamiques à l’oeuvre, les composantes des territoires influençant les choix résidentiels des individus, les profils qui peuvent être dressés sur la base de ces composantes, les impacts positifs ou négatifs de cette attractivité mais également les leviers d’actions mis en place par l’action publique locale. Ce travail a combiné une double approche quantitative et qualitative en se basant sur l’usage de données peu appliquées dans la recherche (Fidéli), d’une part, et sur l’étude des modes d’habiter des individus nouvellement installés (entre 2013 et 2023) de deux territoires cibles (Soule et Béarn des Gaves), d’autre part.
      Outre le fait d’étudier le désir d’”Habiter le rural”, il s’agissait également de valoriser les spécificités, ressources, potentiels ou aménités des territoires ruraux. D’autant qu’ils s’inscrivent, aujourd’hui, dans un contexte où ils ont un rôle à jouer dans les « transitions » à l’œuvre et à venir.
    • The “rural” is a multiform scientifical object which does not make consensus and which had different definitions among time. His existence has been controversial for a long time and always does, in some way. So much more in our societal contexts which are concerned by hypermobility (Adams, 1999 ; Crozet, 2016). Besides the controversies and blurs around the notion of rural as scientifical object, the same phenomenon is observed as a statistical object. For a long time, the rural has been approached as a soustraction of the urban, which brings to his downgrading and participates to his wrong appropriation.
      Besides the difficult definition of the object, it seems that it is complex to measure the territorial realities and the phenomenons which it covers, too. We are in a context of “demographic renewal” of the french countrysides, since the 70’s (Pistre, 2012), where the net migration is important, whereas the attraction that these territories, associated at the “rural”, do on peoples is faintly or not valued as dynamic of “attractiveness”. Indeed, this term and his filiations are focused on urban even metropolitan spaces and mainly on economical aspects. In fact, what is attractive in rural spaces is not highlighted because it seems that it is not based on the economic sphere or on quantitative indicators.
      In this action research, we proposed to study these dynamics of residential attraction in the perimeter of Agence d’Urbanisme Atlantique et Pyrénées which is the Sud néo-aquitain, to interrogate the dynamics of attraction, the components of territories which influence the residentials choices of peoples, the profils which can be drawn with these components, the positive and negative impacts of attractiveness but, also, the action-levers which are established by local public action. This work has combined a quantitative and qualitative double approach based on the use of datas which are rarely applied in research (Fidéli), on the one hand, and on the study of the ways of living of people newly settled (between 2013 and 2023) of two targeted territories (Soule et Béarn des Gaves), on the other hand.
      Apart from the fact to study the “Live in the rural” desire, that work wanted to promote the specificities, ressources, potentials and amenities of the rural territories. Even more today, in a context where they have a role to play in the actual and futures “transitions”.
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Citation bibliographique

Guison, Alexandra (19..-.... ; docteure en Urbanisme et aménagement) (2024), Choisir d’habiter le « rural » : l’attractivité résidentielle des territoires ruraux du Sud Néo-Aquitain [Thèse]