Le déclin de la force de la vie chez Nietzsche : évaluation du progrès civilisationnel de la modernité

    Mandoukou, Eric-Fiacre (1990-....) (2024)
Thèse
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    • Le déclin de la force de la vie chez Nietzsche : évaluation du progrès civilisationnel de la modernité
    • Nietzsche the decline of strongh of life : evaluation of civilization progress modernity
    • 23 septembre 2024
    • Décadence
    • Vie
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    • Nature
    • Nature
    • L'ambition qui motive la rédaction de cette thèse est celle qui vient dévoiler la facette cachée du Monde Moderne sous le masque du développement industriel.
      Dans cet apport de l'industrialisation, l'époque moderne a tout de suite sombré dans la crise de la vie de par la civilisation qu'elle a initié. A cet effet, la philosophie de Nietzsche, celle d'une critique des valeurs de la modernité, nous permet de mieux cerner la crise de la civilisation moderne. Comme Nietzsche faisait déjà en son temps le diagnostic de la valeur de la vie dans l'essor de la modernité, nous poursuivons, dans le même élan critique que lui, pour dire qu'en réalité, la crise de la culture moderne est une crise de la vie.
      Par ailleurs, la vie représente aussi les valeurs d'humanité avec lesquelles l'humain n'était pas en prédation contre les autres êtres vivants. Le progrès moderne ne parvient pas à rappeler jusqu'ici que l'animal dont l'habitat est la nature et la plante qui pousse ses racines de la terre pour naître d'elle, avant de devenir un arbre, sont par nature des parties du vivant au même titre que l'homme. Et le projet nietzschéen entendu comme une philosophie de la vie, consiste à ramener l'espèce humaine à cette essence du vivant en réintroduisant l'homme dans la nature.
      Cependant, dans cette crise de la vie et du vivant en général, c'est l'humanité occidentale qui est indexée. Le capitalisme qui est le modèle de l'économie mondiale ne peut prospérer qu'en considérant la nature telle une source de rentabilité pour son économie. Malheureusement, l'Occident est dans cette perspective économique puisque celle-ci participe de son industrialisation qui affirme son hostilité à la nature et à tout le règne du vivant. Ce qui laisse planer l'ombre de la décadence sur la modernité que Nietzsche annonçait déjà, en tant que la crise du vivant induit nécessairement la dépréciation des valeurs d'humanité, l'affadissement de la vie naturelle, et le dégout de vivre dans le monde du progrès technique.
      Dès lors, l'appel de Nietzsche qui consistait à prendre la vie pour valeur suprême dans toute culture et dans toute civilisation, est resté inaudible autant dans la modernité que dans la contemporanéité.
    • The ambition which motivates the writing of this thesis is that which reveals the hidden facet of the Modern World under the mask of industrial development.
      In this contribution of industrialization, the modern era immediately sank into the crisis of life due to the civilization it initiated. To this end, Nietzsche's philosophy, that of a critique of the values of modernity, allows us to better understand the crisis of modern civilization. As Nietzsche already made in his time the diagnosis of the value of life in the rise of modernity, we continue, in the same critical impulse as him, to say that in reality, the crisis of modern culture is a crisis life.
      Furthermore, life also represents the values of humanity with which humans were not in predation against other living beings. Modern progress has so far failed to remind us that the animal whose habitat is nature and the plant which grows its roots from the earth to be born from it, before becoming a tree, are by nature parts of the living in the same way as man. And the nietzschean project, understood as a philosophy of life, consists of bringing the human species back to this essence of life by reintroducing man into nature.
      However, in this crisis of life and living in general, it is Western humanity that is indexed. Capitalism, which is the model of the world economy, can only prosper by considering nature as a source of profitability for its economy. Unfortunately, the West is in this economic perspective since it is part of its industrialization which affirmsits hostility to nature and to the entire kingdom of life. Which leaves the shadow decadence hanging over modernity that Nietzsche already announced, insofar as the crisis of life necessarily induces the depreciation of human values, the weakening of natural life, and the disgust of living in the world of technical progress.
      From then on, Nietzsche's call which consisted of taking life as the supreme value in all culture and in all civilization, remained inaudible both in modernity and in centemporaneity.
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Citation bibliographique

Mandoukou, Eric-Fiacre (1990-....) (2024), Le déclin de la force de la vie chez Nietzsche : évaluation du progrès civilisationnel de la modernité [Thèse]