La collection d'antiquités égyptiennes de Toulouse. Constitution et enrichissement. Le rôle des collectionneurs de la fin du XVIIIe siècle à 1892.
- Gaulier--Umbach, Carla (2024)
Mémoire
Non consultable
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- La collection d'antiquités égyptiennes de Toulouse. Constitution et enrichissement. Le rôle des collectionneurs de la fin du XVIIIe siècle à 1892.
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- The Toulouse collection of Egyptian antiquities. Constitution and enrichment. The role of collectors from the end of the 18th century to 1892.
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- 3 juin 2024
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- La collection toulousaine d’antiquités égyptiennes s’institutionnalise l’an VIII de la République lorsque celles-ci sont exposées et cataloguées pour la première fois dans les collections du musée nouvellement créé en 1793, le Muséum Provisoire du Midi de la République. Il en est recensé à des époques antérieures, mais ce sont véritablement les collections particulières formées à la fin du xviiie siècle qui sont à l’origine de ce premier fonds désormais public. Avec les saisies des biens des émigrés et des académies, des personnalités comme le cardinal de Bernis, l’évêque de Montauban, ainsi que l’Académie Royale des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres voient leurs collections comprenant des antiquités égyptiennes confisquées. Ces bienfaiteurs involontaires sont le point de départ de la collection du musée de Toulouse. Au cours du xixe siècle, des achats ont lieu, mais c’est véritablement sous l’impulsion d’Alexandre Du Mège que se met en place une politique d’acquisition efficace. Il témoigne d’un goût pour l’antiquariat et plus particulièrement pour les antiquités de l’Égypte antique qu’il collectionne. Son vaste réseau de connaisseurs de l’Égypte et de collectionneurs lui permet de s’informer et de réaliser diverses transactions. Sous le titre de conservateur du Musée des Antiques, il achète, entre 1832 et 1862, plusieurs collections qui font la richesse du fonds actuel. Alexandre Du Mège, indépendamment de la collection publique qu’il dirige pour le compte du musée fait acquérir, sûrement à sa demande, une partie de son cabinet en 1838-1839. Ces enrichissements successifs sont complétés par l’acquisition en 1843 de l’importante collection du comte de Clarac, ancien directeur des sculptures du Louvre et réputé dans le monde des collectionneurs. Cet achat permet à Toulouse l’arrivée d’objets ayant appartenu à divers autres collectionneurs comme des objets issus des collections de Frédéric Cailliaud, Bernardino Drovetti, Edme-Antoine Durand ou encore Dominique-Vivant Denon. L’étude de ces antiquités et de leur propriétaires permet ainsi d’en retracer le parcours et de mettre en lumière l’existence d’un véritable réseau de collectionneurs d’antiquités égyptiennes. À Toulouse, Alexandre Du Mège travaille en collaboration avec la Société Archéologique du Midi de la France avec laquelle il achète, échange de nombreux objets et qui joue un rôle considérable dans la politique d’acquisition menée par le musée. L’étude de cette collection et de son enrichissement permet ainsi d’établir un état des lieux, à Toulouse, du goût égyptophile qui se construit. La travail entrepris pour ce mémoire consiste à identifier, étudier, et dater les enrichissements notables de la collection d’antiquités égyptiennes de Toulouse qui sont le résultat de divers opérations entre Alexandre Du Mège, personnage clé dans l’histoire du musée et un ensemble de collectionneurs. Il s’agit également de retracer le parcours des quelques antiquités égyptiennes dont les collectionneurs sont connus et de les retrouver dans les collections actuelles, mais aussi avant leur arrivée à Toulouse.
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Toulouse’s collection of Egyptian antics was institutionalized in the eighth year of the French Republic, when it was exhibited and catalogued for the first time in the collections of the newly-created museum in 1793. Egyptian antics were collected in earlier periods, but it was the miscellany formed by private collectors in the late 18th century that were at the origin of this first public collection. With the seizure of noble émigrés and academies assets, a lot of individuals saw their collections confiscated. These involuntary benefactors were the starting point of the Toulouse museum's collection that holds Egyptian antics.
Over the course of the 19th century, purchases were made, but it was particularly under the impetus of Alexandre Du Mège that an effective acquisition policy was put into place. As a lover of antics, he demonstrated a taste for Egyptian antics, which he collected for himself and for the museum. His vast network of Egyptian connoisseurs and collectors of Egyptian antics enabled him to keep abreast of the latest discoveries and to organize various barter deals, auction sales and so on. As a curator, he purchased several collections between 1832 and 1862, which formed the basis of the current collection, for instance General Charles Dugua’s collection acquired between 1827 and 1835. Alexandre Du Mège also purchased his own collection for the museum. These successive additions were completed by the acquisition in 1843 of Comte de Clarac’s large collection. This purchase considerably enriched the Egyptian collection of the museum of Toulouse, thanks to the quantity of objects it contained. Some of Clarac’s objects belonged to various other collectors such as Frédéric Cailliaud, Bernardino Drovetti, Edme-Antoine Durand, and Dominique-Vivant Denon.
The aim of this dissertation is therefore to study the enrichment of the Egyptian collection through purchases, donations and exchanges between a key figure in the museum's history - Alexandre Du Mège - and private collectors. The aim of this work is also to draw up an inventory of the taste for ancient Egypt in Toulouse, through the creation of a specific collection, and to retrace the history of the few Egyptian antics whose collectors are known and whose traces can be found in current collections, as well as before their arrival in Toulouse.
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Toulouse’s collection of Egyptian antics was institutionalized in the eighth year of the French Republic, when it was exhibited and catalogued for the first time in the collections of the newly-created museum in 1793. Egyptian antics were collected in earlier periods, but it was the miscellany formed by private collectors in the late 18th century that were at the origin of this first public collection. With the seizure of noble émigrés and academies assets, a lot of individuals saw their collections confiscated. These involuntary benefactors were the starting point of the Toulouse museum's collection that holds Egyptian antics.
Citation bibliographique
Gaulier--Umbach, Carla (2024), La collection d'antiquités égyptiennes de Toulouse. Constitution et enrichissement. Le rôle des collectionneurs de la fin du XVIIIe siècle à 1892. [Mémoire]