Étude clinique de la construction subjective de l'enfant latentiel dans un contexte de violences conjugales. Quelle inscription possible dans le générationnel ?
- Ginolhac, Catherine (19..-....) (2024)
Thèse
Accès restreint
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- 2024TLSEJ067
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- Étude clinique de la construction subjective de l'enfant latentiel dans un contexte de violences conjugales. Quelle inscription possible dans le générationnel ?
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- Clinical study of the subjective construction of the latential child in a context of domestic violence. What possible registration in the generation?
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- 26 septembre 2024
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- Violences conjugales
- Latence
- Subjectivation
- Emprise/déprise
- Parentification
- Intergénérationnel/transgénérationnel
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- Domestic violence
- Latency
- Subjectivation
- Influence-disengagement
- Parentification
- Intergenerational/transgenerational
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Cette recherche doctorale exploratoire vise à questionner le vécu psychique de l’enfant de la latence confronté à des violences éprouvées au sein du couple conjugal. L’objectif visé est de mieux comprendre les répercussions et les effets des violences conjugales sur la construction subjective de l’enfant durant ce temps particulier qu’est celui de la latence. Plus particulièrement, nous nous intéressons aux liens intersubjectifs nourrissant la subjectivité de l’enfant latentiel, dans un contexte familial potentiellement marqué par des mouvements d’emprise non tempérée, où les liens peuvent être attaqués et imprégnés de violence. La revue de la littérature interroge le couple et la violence de couple, retrace les difficultés dans la conjugalité et la parentalité lorsque l’enfant est pris dans ce contexte et, in fine, propose une revisite actualisée des enjeux de la latence.
L’hypothèse issue de la problématisation est la suivante : « un vécu de violences conjugales impactant le parental – via la mise en place d’un processus de parentification et une emprise intempérée – modifie les liens intersubjectifs de l’enfant latentiel avec son entourage, impacte sa construction identitaire et l’organisation de ses limites, le déloge de sa place dans la génération et le laisse seul face à une excitabilité sans nom ». La méthodologie est qualitative et articule l’entretien non directif de recherche ; le dessin : un dessin libre, un dessin de la famille comme l’enfant l’imagine ; un test projectif : le Children Apperception test (C.A.T.). Les données ont été recueillies auprès de 3 enfants de la latence. Le re-cours au paradigme interprétatif (reposant sur le corpus théorique psychanalytique et l’hypothèse de l’Inconscient) nous permet de poser un cadre clinique lors des rencontres. Nous explorons les données recueillies et nous en présentons ensuite une analyse clinique conceptualisante sous la forme d’études de cas extensives. Les résultats révèlent que les conflits parentaux peuvent venir prendre à partie l’enfant, donnant lieu à des mouvements d’emprise-déprise au sein du couple mais, également, en miroir du côté de l’enfant. Ce dernier est pris dans des conflits de loyauté pour ne pas perdre l’amour des siens alimentant une culpabilité et une position en faux-self. De même, nous avons retrouvé des indicateurs d’un processus de parentification entraînant une confusion des places et des rôles, un empiètement subjectif traumatique, une fragilité au niveau de l’aménagement œdipien et des limites, venant impacter la transmission intergénérationnelle au risque du transgénérationnel. Toutefois, nous n’avons pas observé de processus de déparentalisation ou de désafiliation franc. Nos données mettent en exergue le fait que la répétition des violences conjugales/parentales, de l’intersubjectif à l’intrasubjectif jusqu’au trans-subjectif, constitue un risque pour la subjectivation de l’enfant de l’âge de la latence, et partant, pour le futur adolescent/adulte.
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Cette recherche doctorale exploratoire vise à questionner le vécu psychique de l’enfant de la latence confronté à des violences éprouvées au sein du couple conjugal. L’objectif visé est de mieux comprendre les répercussions et les effets des violences conjugales sur la construction subjective de l’enfant durant ce temps particulier qu’est celui de la latence. Plus particulièrement, nous nous intéressons aux liens intersubjectifs nourrissant la subjectivité de l’enfant latentiel, dans un contexte familial potentiellement marqué par des mouvements d’emprise non tempérée, où les liens peuvent être attaqués et imprégnés de violence. La revue de la littérature interroge le couple et la violence de couple, retrace les difficultés dans la conjugalité et la parentalité lorsque l’enfant est pris dans ce contexte et, in fine, propose une revisite actualisée des enjeux de la latence.
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This exploratory doctoral research aims to question the psychological expe-rience of the child of latency confronted with violence experienced within the mari-tal couple. The objective is to better understand the repercussions and effects of domestic violence on the subjective construction of the child during this particular period of latency. More particularly, we are interested in the intersubjective links nourishing the subjectivity of the latent child, in a family context marked by movements of untempered control, where the links can be attacked and permeated with violence. The review of the literature questions the couple and couple violence, traces the difficulties in conjugality and parenthood when the child is caught in this context and, ultimately, offers an updated revisit of the issues of latency.
The hypothesis resulting from the problematization is as follows: "an experience of domestic violence impacting the parent - via the establishment of a process of parentification and an intemperate influence - modifies the intersubjective links of the latent child with his entourage, impacts his identity construction and the organization of his limits, dislodges him from his place in the generation and leaves him alone in the face of an unnamed excitability”. The methodology is quali-tative and articulates the non-directive research interview; drawing: a free drawing, a drawing of the family as the child imagines it; a projective test: the Children Ap-perception test (C.A.T.). Data were collected from three latency children. The use of the interpretative paradigm (based on the psychoanalytic theoretical corpus and the hypothesis of the Unconscious) allows us to establish a clinical framework dur-ing the meetings. We explore the data collected and then present a conceptualizing clinical analysis in the form of extensive case studies. The results reveal that paren-tal conflicts can take the child to task, giving rise to movements of control and withdrawal within the couple but also, in mirror image, on the child's side. The child is caught in conflicts of loyalty so as not to lose the love of his family, fueling guilt and a false-self position. Likewise, we found indicators of a process of parentification leading to a confusion of places and roles, a traumatic subjective encroachment, a fragility at the level of the Oedipal +arrangement and limits, impact-ing intergenerational transmission. However, we have not observed a clear process of deparentalization or disaffiliation at the risk of transgenerational. Our data high-light the fact that the repetition of marital/parental violence, from the intersubjec-tive to the intrasubjective to the trans-subjective, constitutes a risk for the subjectification of the child of latency age, and therefore, for the future adolescent/adult.
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This exploratory doctoral research aims to question the psychological expe-rience of the child of latency confronted with violence experienced within the mari-tal couple. The objective is to better understand the repercussions and effects of domestic violence on the subjective construction of the child during this particular period of latency. More particularly, we are interested in the intersubjective links nourishing the subjectivity of the latent child, in a family context marked by movements of untempered control, where the links can be attacked and permeated with violence. The review of the literature questions the couple and couple violence, traces the difficulties in conjugality and parenthood when the child is caught in this context and, ultimately, offers an updated revisit of the issues of latency.
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Citation bibliographique
Ginolhac, Catherine (19..-....) (2024), Étude clinique de la construction subjective de l'enfant latentiel dans un contexte de violences conjugales. Quelle inscription possible dans le générationnel ? [Thèse]