Expérimentation de la pertinence de l’analyse territoriale des quartiers au prisme de la donnée Considérations sur une expérience menée à Bucarest
- Kuschnick, Adrien (2024)
Mémoire
Accès restreint
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Expérimentation de la pertinence de l’analyse territoriale des quartiers au prisme de la donnée
Considérations sur une expérience menée à Bucarest
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Expérimentation de la pertinence de l’analyse territoriale des quartiers au prisme de la donnée
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Experimenting with the relevance of territorial analysis of neighborhoods through the prism of data
Considerations on an experiment conducted in Bucharest
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Experimenting with the relevance of territorial analysis of neighborhoods through the prism of data
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- Kuschnick, Adrien
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- 3 septembre 2024
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- Cadre de vie
- Donnée
- Indicateur
- Pertinence
- Quartier
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- Living environment
- Data
- Indicator
- Relevance
- Neighborhood
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L’échelle du quartier est celle de la vie quotidienne, on y vit, on y passe, on y travaille. En somme c’est l’échelle des personnes, celle qui définit en grande partie leurs cadres de vie, dont la qualité réside dans la façon dont leurs attentes, leurs besoins, conscients ou inconscients sont pris en compte. Néanmoins les quartiers et leurs particularismes ne font presque jamais l’objet de l’attention des aménageurs en tant qu’éléments individuels, simples composants d’un tout urbain à agencer. Pourtant cette échelle apparaît comme l’entrée idéale pour une transition environnementale adaptée des villes. Aménager les quartiers en prenant en compte leurs forces et leurs faiblesses, permettre de sensibiliser et d’investir les citoyens aux enjeux environnementaux influant sur leur cadre de vie, répondre aux besoins spécifiques et territorialisés des citoyens, réduire et renforcer l’attachement et le sentiment d’appartenance à un espace vécu identifiable et à taille humaine, ne sont que quelques unes des raisons, pour les villes, de s’intéresser à chaque quartier. En redéfinissant l’échelle d’analyse territoriale ces dernières seraient en mesure de mieux répondre aux besoins des populations, mais aussi de réagir de façon plus adaptée aux problématiques environnementales présentes et futures dont les conséquences nécessiteront des aménagements spécifiques à l’échelle micro, puisque la composition du tissu urbain est intimement liée à l’intensité et la durée des phénomènes délétère pour les populations humaines et non humaines, particulièrement en ville et de manière différenciée selon la composition démographique et sociale des quartiers. Il est essentiel de les prendre en compte et cela induit de commencer une réflexion sur la manière d’identifier les individualités et les identités plurielles des quartiers.
C’est dans ce cadre que ce mémoire a été rédigé, il s’intéresse à la pertinence de l’approche du quartier par la donnée ; en s’interrogeant sur les pré-requis liés à l’installation d’un réseau de micro-capteurs adaptés pour le suivi environnementale des quartiers et en identifiant la pertinence de la définition d’indicateurs du cadre de vie au regard de la disponibilité en données à cette échelle.
Il se présente comme le témoignage d’une expérimentation dans le cadre du projet Européen ReGreeneration qui à mis en évidence la nécessité de prendre en compte les caractéristiques du projet et le contexte du quartier pour choisir des micro-capteurs pertinents ainsi que la grande dépendance des indicateurs à la disponibilité de la donnée à cette échelle.
Enfin dans le cadre de travaux futurs il convient de mettre en avant la nécessité d’une plus grande co-création au sein du projet, en s’attachant notamment à intégrer les citoyens.
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L’échelle du quartier est celle de la vie quotidienne, on y vit, on y passe, on y travaille. En somme c’est l’échelle des personnes, celle qui définit en grande partie leurs cadres de vie, dont la qualité réside dans la façon dont leurs attentes, leurs besoins, conscients ou inconscients sont pris en compte. Néanmoins les quartiers et leurs particularismes ne font presque jamais l’objet de l’attention des aménageurs en tant qu’éléments individuels, simples composants d’un tout urbain à agencer. Pourtant cette échelle apparaît comme l’entrée idéale pour une transition environnementale adaptée des villes. Aménager les quartiers en prenant en compte leurs forces et leurs faiblesses, permettre de sensibiliser et d’investir les citoyens aux enjeux environnementaux influant sur leur cadre de vie, répondre aux besoins spécifiques et territorialisés des citoyens, réduire et renforcer l’attachement et le sentiment d’appartenance à un espace vécu identifiable et à taille humaine, ne sont que quelques unes des raisons, pour les villes, de s’intéresser à chaque quartier. En redéfinissant l’échelle d’analyse territoriale ces dernières seraient en mesure de mieux répondre aux besoins des populations, mais aussi de réagir de façon plus adaptée aux problématiques environnementales présentes et futures dont les conséquences nécessiteront des aménagements spécifiques à l’échelle micro, puisque la composition du tissu urbain est intimement liée à l’intensité et la durée des phénomènes délétère pour les populations humaines et non humaines, particulièrement en ville et de manière différenciée selon la composition démographique et sociale des quartiers. Il est essentiel de les prendre en compte et cela induit de commencer une réflexion sur la manière d’identifier les individualités et les identités plurielles des quartiers.
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The neighborhood scale is that of daily life; it’s where we live, pass through, and work. It’s essentially the scale of persons, largely defining their living environment, whose quality depends on how well their expectations and needs, both conscious and unconscious, are addressed. However, neighborhoods and their particularities rarely receive attention from planners as individual elements, being seen instead as mere components of an urban whole to be arranged. Yet, this scale seems like the ideal entry point for an adapted environmental transition of cities. Planning neighborhoods by considering their strengths and weaknesses, raising awareness, and engaging citizens in environmental issues that affect their living environment, addressing the specific and localized needs of citizens, and fostering attachment and a sense of belonging to an identifiable and human-scale space, are just a few of the reasons cities should focus on each neighborhood. By redefining the territorial analysis scale, cities would be better equipped to meet the needs of populations and respond more appropriately to present and future environmental challenges, whose consequences will require specific micro-scale adaptations, as the composition of the urban fabric is closely linked to the intensity and duration of harmful phenomena for both human and non-human populations, particularly in cities, and in differentiated ways depending on the demographic and social composition of neighborhoods. It is essential to take them into account, which implies starting a reflection on how to identify the individualities and plural identities of neighborhoods.
This is the context in which this thesis was written, focusing on the relevance of the neighborhood approach through data; by questioning the prerequisites related to the installation of an adapted micro-sensor network for environmental monitoring of neighborhoods and identifying the relevance of defining indicators of the living environment concerning data availability at this scale.
It presents itself as a testimony of an experiment within the framework of the European ReGreeneration project, which highlighted the need to consider the project’s characteristics and the neighborhood’s context to choose relevant micro-sensors, as well as the significant dependency of indicators on data availability at this scale.
Finally, in the context of future work, it is essential to emphasize the need for greater co-creation within the project, particularly by focusing on integrating citizens.
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The neighborhood scale is that of daily life; it’s where we live, pass through, and work. It’s essentially the scale of persons, largely defining their living environment, whose quality depends on how well their expectations and needs, both conscious and unconscious, are addressed. However, neighborhoods and their particularities rarely receive attention from planners as individual elements, being seen instead as mere components of an urban whole to be arranged. Yet, this scale seems like the ideal entry point for an adapted environmental transition of cities. Planning neighborhoods by considering their strengths and weaknesses, raising awareness, and engaging citizens in environmental issues that affect their living environment, addressing the specific and localized needs of citizens, and fostering attachment and a sense of belonging to an identifiable and human-scale space, are just a few of the reasons cities should focus on each neighborhood. By redefining the territorial analysis scale, cities would be better equipped to meet the needs of populations and respond more appropriately to present and future environmental challenges, whose consequences will require specific micro-scale adaptations, as the composition of the urban fabric is closely linked to the intensity and duration of harmful phenomena for both human and non-human populations, particularly in cities, and in differentiated ways depending on the demographic and social composition of neighborhoods. It is essential to take them into account, which implies starting a reflection on how to identify the individualities and plural identities of neighborhoods.
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- Accès restreint
Citation bibliographique
Kuschnick, Adrien (2024), Expérimentation de la pertinence de l’analyse territoriale des quartiers au prisme de la donnée Considérations sur une expérience menée à Bucarest [Mémoire]