"Histoires de Maisons Alternatives. Analyse de l'occupation d'une Soulane des Pyrénées Ariégeoises ; Des granges pour l'appropriation d'un chez-soi"
- Poudevigne, Lison (2024)
Mémoire
Non consultable
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- "Histoires de Maisons Alternatives. Analyse de l'occupation d'une Soulane des Pyrénées Ariégeoises ; Des granges pour l'appropriation d'un chez-soi"
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- "Stories of alternative homes. Analysis of the occupation of a Soulane in the Ariege Pyrenees; Barns for a home of one's own"
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- 23 septembre 2024
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- Anthropologie
- Habiter
- Autonomisation
- Alternatif
- Utopie
- Savoir-faire Soi-même
- Identités individuelles et collectives
- Environnement
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- Anthropology
- Living
- Empowerment
- Alternative
- Utopia
- Do-it-yourself
- Individual and collective identities
- Environment
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Ce travail de recherche constitue une étude sur les mouvements alternatifs, en particulier sur l’habitat et les formes d’habiter des personnes mobilisées et sensibles à la volonté de « faire/vivre » autrement ou d’un « retour » à la nature, en contestation du système global et de ses normes. Ces formes de marginalité sont souvent perçues comme des regroupements à vocation «utopique », donc irréalisables ou non réalisées. Or, l’installation de ces communautés à travers toute la France, et même le monde, suppose bien un lieu, et c’est sur ces lieux que se concentrent mes recherches. Je m’attacherai à saisir la dimension géographique, historique, architecturale et sociale de ces sites, révélateurs d’identités individuelles d’une part, et collectives d’autre part. En démontrant que, plus que de simples espaces de repos, ces lieux s’inscrivent dans un continuum mémoriel,
intégrant les traces de différentes époques, de différents passages humains, ainsi que de nouvelles formes d’habitus. Les bâtis y apparaissent comme des sites mnémoniques où l’on se souvient, où l’on apprend, où l’on développe et où l’on transmet. Ces maisons, où se déroulent des vies humaines, sont imaginées comme des points de retrouvailles entre l’humain et son environnement, où les matières, les sens, les besoins et le temps s’harmonisent à nouveau, dans un monde occidental où la vision de la nature opposée à la culture prédomine. L’étude de ces communautés met en lumière le concept « d’autonomisation » ou « d’agentivité », où les individus et les collectifs reprennent le contrôle de leurs modes de vie, de leurs espaces et de leurs relations avec leur environnement. Cette autonomisation permet à ces acteurs de s’émanciper des structures dominantes tout en réinventant des formes de coexistence avec celles-ci. À travers ces recherches, je tenterai de montrer que, loin d’un « retour utopique » aux anciennes formes de subsistance ou de vie humaine, c’est bien dans une réalité moderne que s’intègrent ces formes de sociétés, qui sont ancrées dans l’histoire, les circuits économiques et la densité sociale locale.
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Ce travail de recherche constitue une étude sur les mouvements alternatifs, en particulier sur l’habitat et les formes d’habiter des personnes mobilisées et sensibles à la volonté de « faire/vivre » autrement ou d’un « retour » à la nature, en contestation du système global et de ses normes. Ces formes de marginalité sont souvent perçues comme des regroupements à vocation «utopique », donc irréalisables ou non réalisées. Or, l’installation de ces communautés à travers toute la France, et même le monde, suppose bien un lieu, et c’est sur ces lieux que se concentrent mes recherches. Je m’attacherai à saisir la dimension géographique, historique, architecturale et sociale de ces sites, révélateurs d’identités individuelles d’une part, et collectives d’autre part. En démontrant que, plus que de simples espaces de repos, ces lieux s’inscrivent dans un continuum mémoriel,
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- This research work constitutes a study on alternative movements, particularly on the habitat and ways of living of individuals who are mobilized and sensitive to the desire to "live/do" differently or to a "return" to nature, in opposition to the global system and its norms. These forms of marginality are often perceived as gatherings with a "utopian" purpose, thus seen as unrealizable or unrealized. However, the establishment of these communities throughout France, and even the world, implies a specific place, and it is on these places that my research is focused. I will aim to capture the geographical, historical, architectural, and social dimensions of these sites, which reflect both individual and collective identities. By demonstrating that, more than just simple spaces of rest, these places are part of a memory continuum, incorporating traces from different eras, various human passages, as well as new forms of habitus. The buildings appear as mnemonic sites where one remembers, learns, develops, and transmits. These houses, where human lives unfold, are envisioned as points of reunion between humans and their environment, where materials, senses, needs, and time harmonize once again, in a Western world where the view of nature as opposed to culture predominates. The study of these communities highlights the concept of "empowerment" or "agency," where individuals and collectives regain control over their ways of life, their spaces, and their relationships with their environment. This empowerment allows these actors to emancipate themselves from dominant structures while reinventing forms of coexistence with them. Through this research, I will attempt to show that, far from a "utopian return" to former forms of subsistence or human life, these forms of societies are integrated into a modern reality, rooted in history, economic circuits, and the local social fabric.
Citation bibliographique
Poudevigne, Lison (2024), "Histoires de Maisons Alternatives. Analyse de l'occupation d'une Soulane des Pyrénées Ariégeoises ; Des granges pour l'appropriation d'un chez-soi" [Mémoire]