L'occupation française de la Ruhr : enjeux sécuritaires et usages de l'outil militaire (1922-1925)
- Idjellidaine, Malik (2024)
Mémoire
Accès restreint
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- L'occupation française de la Ruhr : enjeux sécuritaires et usages de l'outil militaire (1922-1925)
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- 18 septembre 2024
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- Ruhr
- Traité de Versailles
- réparations
- Allemagne
- Raymond Poincaré
- relations internationales
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La décision d’occuper la Ruhr, à la date du 11 janvier 1923, semble avoir été prise pour des raisons simples et transparentes : l’Allemagne refuse de payer les réparations imposées par les Alliés à hauteur des exigences du traité de Versailles, entraînant ainsi une intervention militaire et la saisie d’un gage productif par les troupes franco-belges. Mais l’opposition de certains pays pourtant alliés comme la Grande-Bretagne interroge sur la véritable nature de l’opération. Au moment des faits, il y a en effet un consensus en France vis-à-vis de l’intervention qui n’est pas considérée comme une simple réponse judiciaire. Pour la plupart des décideurs contemporains, l’occupation doit garantir la sécurité du pays face à la puissance allemande et son potentiel militaire.
Comment s’organise l’engrenage diplomatico-militaire français pour occuper la Ruhr, dans un contexte d’incertitude politique qui touche les sociétés françaises et allemandes ? L’occupation constitue à la fois un levier diplomatique et un moyen de réaliser certaines ambitions politiques sous-jacentes. La manière dont les troupes mobilisées servent ces dernières est donc analysée dans ce travail, de même que l’évolution du climat des relations internationales. Les interactions entre les troupes et les populations locales ainsi que l’expérience des acteurs du quotidien – civils et institutionnels – sont également étudiées avec un intérêt particulier. Ce travail s'applique aussi à identifier la manière dont évolue l’idée que les Français se font de la sécurité : que justifie-t-elle ? Comment est-elle définie par différents acteurs (Quai d’Orsay, presse, militaires) ?
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La décision d’occuper la Ruhr, à la date du 11 janvier 1923, semble avoir été prise pour des raisons simples et transparentes : l’Allemagne refuse de payer les réparations imposées par les Alliés à hauteur des exigences du traité de Versailles, entraînant ainsi une intervention militaire et la saisie d’un gage productif par les troupes franco-belges. Mais l’opposition de certains pays pourtant alliés comme la Grande-Bretagne interroge sur la véritable nature de l’opération. Au moment des faits, il y a en effet un consensus en France vis-à-vis de l’intervention qui n’est pas considérée comme une simple réponse judiciaire. Pour la plupart des décideurs contemporains, l’occupation doit garantir la sécurité du pays face à la puissance allemande et son potentiel militaire.
Citation bibliographique
Idjellidaine, Malik (2024), L'occupation française de la Ruhr : enjeux sécuritaires et usages de l'outil militaire (1922-1925) [Mémoire]