Défis complexes dans les espaces publics des quartiers informels contemporains Moravia : participation et régénération urbaine à Medellín
- Gonzalez Anselmi, Marcos (2024)
Mémoire
Non consultable
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Défis complexes dans les espaces publics des quartiers informels contemporains
Moravia : participation et régénération urbaine à Medellín
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Défis complexes dans les espaces publics des quartiers informels contemporains
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Complex challenges in public spaces of contemporary informal neighborhoods
Moravia: participation and urban regeneration in Medellín
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Complex challenges in public spaces of contemporary informal neighborhoods
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- 18 septembre 2024
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- Bidonvilles
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Dans les villes du Sud Global, l'urbanisation accélérée et les inégalités socioéconomiques ont conduit à une prolifération des établissements informels, qui émergent sous diverses formes et à des rythmes variés, mais avec un facteur commun : la pauvreté structurelle, qui perpétue la marginalité. Ces quartiers, caractérisés par leur autoconstruction et leur manque d'infrastructures de base, sont une réponse à l'absence d'accès au logement formel et à l'inefficacité des politiques urbaines traditionnelles. Bien que la ville formelle et la ville informelle suivent des dynamiques et des tendances de développement différentes, ces deux modèles urbains sont profondément interconnectés et interdépendants. Loin d'être simplement perçus comme des foyers d'activités non réglementées et, dans de nombreux cas, des espaces où s'exacerbent les conséquences négatives subies par des populations vulnérables, ces territoires abritent des dynamiques communautaires complexes où la résilience et l'auto-organisation jouent un rôle clé dans l'identité et la survie quotidienne.
Dans ce contexte, les espaces publics émergent comme des leviers pour l'intégration sociale et la régénération urbaine, agissant comme des ponts entre la ville formelle et la ville informelle. Cependant, les approches verticales et les interventions isolées se sont révélées inefficaces pour aborder la dégradation des territoires autoconstruits. La théorie de la complexité, en écho aux sciences de la vie, a tenté de trouver des réponses aux défis que posent la croissance spontanée et l'ordre émergent, en décryptant des clés qui peuvent renforcer les systèmes urbains et leur apporter une stabilité.
Ce document remet en question les approches obsolètes de la régénération urbaine et propose, en revanche, un champ d'expérimentation innovant fondé sur l'exploitation des ressources locales et des structures communautaires consolidées au fil du temps. Il s'agit de promouvoir un développement véritablement ascendant, en articulant différentes échelles du système urbain, depuis les espaces publics jusqu'aux quartiers informels et aux villes. L'Amérique latine a été témoin d'un processus d'urbanisation rapide, où la croissance de la population urbaine dépasse la capacité des infrastructures à y faire face. L'analyse du contexte colombien constituera l'axe central de ce document, avec une attention particulière à l'urbanisme social développé à Medellín. En particulier, l'étude du quartier autoconstruit de Moravia permettra d'engager des réflexions profondes et des apprentissages sur la planification urbaine intégrale, participative et multidimensionnelle.
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Dans les villes du Sud Global, l'urbanisation accélérée et les inégalités socioéconomiques ont conduit à une prolifération des établissements informels, qui émergent sous diverses formes et à des rythmes variés, mais avec un facteur commun : la pauvreté structurelle, qui perpétue la marginalité. Ces quartiers, caractérisés par leur autoconstruction et leur manque d'infrastructures de base, sont une réponse à l'absence d'accès au logement formel et à l'inefficacité des politiques urbaines traditionnelles. Bien que la ville formelle et la ville informelle suivent des dynamiques et des tendances de développement différentes, ces deux modèles urbains sont profondément interconnectés et interdépendants. Loin d'être simplement perçus comme des foyers d'activités non réglementées et, dans de nombreux cas, des espaces où s'exacerbent les conséquences négatives subies par des populations vulnérables, ces territoires abritent des dynamiques communautaires complexes où la résilience et l'auto-organisation jouent un rôle clé dans l'identité et la survie quotidienne.
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In the cities of the Global South, accelerated urbanization and socioeconomic inequalities have led to a proliferation of informal settlements, which emerge in various forms and at different rates, but with one common factor: structural poverty, which perpetuates marginalization. These neighborhoods, characterized by self-construction and a lack of basic infrastructure, are a response to the lack of access to formal housing and the inefficiency of traditional urban policies. Although the formal city and the informal city follow different dynamics and development trends, these two urban models are deeply interconnected and interdependent. Far from being simply perceived as hubs of unregulated activities and, in many cases, spaces where the negative consequences suffered by vulnerable populations are exacerbated, these territories harbor complex community dynamics where resilience and self-organization play a key role in identity and daily survival.
In this context, public spaces emerge as levers for social integration and urban regeneration, acting as bridges between the formal and informal city. However, top-down approaches and isolated interventions have proven ineffective in addressing the degradation of self-built areas. Complexity theory, echoing life sciences, has sought to find answers to the challenges posed by spontaneous growth and emergent order, deciphering keys that can strengthen urban systems and bring them stability.
This document challenges outdated approaches to urban regeneration and instead proposes an innovative field of experimentation based on harnessing local resources and consolidated community structures over time. The goal is to promote truly bottom-up development by articulating different scales of the urban system, from public spaces to informal neighborhoods and cities. Latin America has witnessed a rapid urbanization process, where urban population growth has outpaced the capacity of infrastructure to keep up. The analysis of the Colombian context will be the central focus of this document, with particular attention to the social urbanism developed in Medellín. Specifically, the study of the self-built neighborhood of Moravia will allow for deep reflections and lessons on comprehensive, participatory, and multidimensional urban planning.
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In the cities of the Global South, accelerated urbanization and socioeconomic inequalities have led to a proliferation of informal settlements, which emerge in various forms and at different rates, but with one common factor: structural poverty, which perpetuates marginalization. These neighborhoods, characterized by self-construction and a lack of basic infrastructure, are a response to the lack of access to formal housing and the inefficiency of traditional urban policies. Although the formal city and the informal city follow different dynamics and development trends, these two urban models are deeply interconnected and interdependent. Far from being simply perceived as hubs of unregulated activities and, in many cases, spaces where the negative consequences suffered by vulnerable populations are exacerbated, these territories harbor complex community dynamics where resilience and self-organization play a key role in identity and daily survival.
Citation bibliographique
Gonzalez Anselmi, Marcos (2024), Défis complexes dans les espaces publics des quartiers informels contemporains Moravia : participation et régénération urbaine à Medellín [Mémoire]