"Moi je joue pas, ici c'est pour travailler" : Modalités de présence socio-économiques et stratégies de résistance des transmigrantes praticiennes de beauté dans le marché de Takhfid Reda à Rabat.
- Tazi, Majda (2024)
Mémoire
Non consultable
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- "Moi je joue pas, ici c'est pour travailler" : Modalités de présence socio-économiques et stratégies de résistance des transmigrantes praticiennes de beauté dans le marché de Takhfid Reda à Rabat.
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- 26 septembre 2024
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- Transmigration
- pratiques de résistance
- travail informel
- femmes migrantes
- pratiques esthétiques
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Dans un environnement mondialisé où les phénomènes et les mouvements migratoires deviennent de plus en plus massifs et occupent une place toujours plus importante dans les économies, les politiques et les discours des États et qui voit, dans le même temps, un phénomène de frontiérisation et d’inflation des règlementations migratoires, le Maroc est devenu depuis 20 ans un pays de transit et d’installation pour nombre de ressortissants de pays de l’Afrique subsaharienne du fait de sa position géographique privilégiée et de son positionnement géopolitique récent. Parmi ces migrants sont de nombreuses femmes dont le genre détermine la spécificité des mouvements migratoires. Ces migrantes, comme leurs contreparties masculines, investissent pour beaucoup l’économie informelle dont le secteur de la beauté sur lequel se concentre ce mémoire. C’est parmi elles que j’ai rencontré mes interlocutrices : les travailleuses de l’esthétique du marché de “Takhfid Reda” à Rabat.
De par leurs pratiques de beauté, elles mettent en place des stratégies de résistance et d’affirmation identitaire dans le contexte marocain où elles sont à la fois minoritaires et souvent victimes de discriminations. En effet, elles négocient leur place dans un environnement changeant, connectant des espaces entre eux par leurs pratiques qui procèdent d’une certaine hybridation. Tout en s’adaptant au contextes marocains, elles ne perdent pas leur identité pour autant.
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Dans un environnement mondialisé où les phénomènes et les mouvements migratoires deviennent de plus en plus massifs et occupent une place toujours plus importante dans les économies, les politiques et les discours des États et qui voit, dans le même temps, un phénomène de frontiérisation et d’inflation des règlementations migratoires, le Maroc est devenu depuis 20 ans un pays de transit et d’installation pour nombre de ressortissants de pays de l’Afrique subsaharienne du fait de sa position géographique privilégiée et de son positionnement géopolitique récent. Parmi ces migrants sont de nombreuses femmes dont le genre détermine la spécificité des mouvements migratoires. Ces migrantes, comme leurs contreparties masculines, investissent pour beaucoup l’économie informelle dont le secteur de la beauté sur lequel se concentre ce mémoire. C’est parmi elles que j’ai rencontré mes interlocutrices : les travailleuses de l’esthétique du marché de “Takhfid Reda” à Rabat.
Citation bibliographique
Tazi, Majda (2024), "Moi je joue pas, ici c'est pour travailler" : Modalités de présence socio-économiques et stratégies de résistance des transmigrantes praticiennes de beauté dans le marché de Takhfid Reda à Rabat. [Mémoire]