Visages, Villages d'Agnès Varda et JR, oeuvre humaniste et allégorie de l'amour
- Inard , Isis (2024)
Mémoire
Non consultable
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- Visages, Villages d'Agnès Varda et JR, oeuvre humaniste et allégorie de l'amour
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- Visages, Villages by Agnès Varda and JR, a humanist work and allegory of love
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- 30 septembre 2024
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- Agnès Varda
- JR
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Cette recherche est axée sur le film à quatre mains Visages, Villages sorti en 2017, de la cinéaste Agnès Varda et du photographe JR. Elle répond à une problématique visant à relever le caractère humaniste de l’œuvre cinématographique. Par ce biais, une approche psychanalytique est notamment essayée, tentant d’introduire la notion d’Eros - des pulsions de vie -, abordée par Freud, visible au sein du film. A la croisée de deux univers différents mais d’essence similaire, cette analyse permet d’appréhender les pratiques artistiques de chacun. Leurs enjeux sont ainsi dépeints, articulés de façon thématique. Les thèmes de la joie, de l’ordinaire, du hasard, de l’engagement, du rapport à l’autre, de l’individualité – entre autres sujets -, sont ainsi explorés afin de rendre compte de leurs partis-pris respectifs, et comment ces mêmes thèmes sont notamment exploités lors de leur collaboration. Tandis que la doyenne débute sa pratique dans le contexte artistique de la France vers 1950, baigné dans l’effervescence du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, des photographes humanistes – dont elle est proche - et des innovations cinématographiques engendrant le mouvement de la Nouvelle Vague - auquel elle est assignée -, JR est lui en proie au contexte français des années 1990 à nos jours, s’adonnant très jeune, au street Art et à la photographie. La traversée de leurs parcours individuels mène logiquement le récit à leur œuvre commune, et aux enjeux qui en découlent.
Tous deux marginaux à bien des égards, leurs médiums se rencontrent et s’apprivoisent lors d’une traversée à travers champs et campagnes, partant à la rencontre d’inconnus qu’ils désirent mettre en lumière. Véritablement altruiste, ce long-métrage – entre film et documentaire -, place l’anonyme sur grand-écran, faisant du villageois, le protagoniste. Tandis que tout semble les opposer, - l’une est une vieille femme excentrique, et l’autre est un jeune adulte qui tente de passer inaperçu -, cette recherche tend à rendre compte de leurs multitudes de points communs, et des moyens qu’ils mettent en œuvre, éclairant ainsi la problématique. La légèreté ambiante, l’écoute, la proximité, l’importance de la mémoire, le réalisme des échanges, le caractère ordinaire des récits, toujours sublimés par leurs pratiques artistiques, tendent à confirmer l’enjeux humaniste, aussi présent dans leur œuvre respectives. Leur travail, enfin, visent – autant chez l’un que chez l’autre – à faire de l’Art populaire : un art à propos du peuple, pour le peuple et accessible à tous. Cependant, bien que le cinéma d’Art et d’Essai d’Agnès Varda et que les photographies de JR, exposées sur les façades urbaines, traitent de l’aspect populaire du monde, ne supposant jamais un art élitiste, ils ne dérogent jamais à l’exigence artistique et intellectuelle.
Dans un flot d’échos et d’intertextualités, cet essai étudie l’essence humaniste de Visages, Villages, glissant de Sigmund Freud, à Marguerite Duras, explorant même une œuvre du réalisateur David Lynch
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Cette recherche est axée sur le film à quatre mains Visages, Villages sorti en 2017, de la cinéaste Agnès Varda et du photographe JR. Elle répond à une problématique visant à relever le caractère humaniste de l’œuvre cinématographique. Par ce biais, une approche psychanalytique est notamment essayée, tentant d’introduire la notion d’Eros - des pulsions de vie -, abordée par Freud, visible au sein du film. A la croisée de deux univers différents mais d’essence similaire, cette analyse permet d’appréhender les pratiques artistiques de chacun. Leurs enjeux sont ainsi dépeints, articulés de façon thématique. Les thèmes de la joie, de l’ordinaire, du hasard, de l’engagement, du rapport à l’autre, de l’individualité – entre autres sujets -, sont ainsi explorés afin de rendre compte de leurs partis-pris respectifs, et comment ces mêmes thèmes sont notamment exploités lors de leur collaboration. Tandis que la doyenne débute sa pratique dans le contexte artistique de la France vers 1950, baigné dans l’effervescence du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, des photographes humanistes – dont elle est proche - et des innovations cinématographiques engendrant le mouvement de la Nouvelle Vague - auquel elle est assignée -, JR est lui en proie au contexte français des années 1990 à nos jours, s’adonnant très jeune, au street Art et à la photographie. La traversée de leurs parcours individuels mène logiquement le récit à leur œuvre commune, et aux enjeux qui en découlent.
Citation bibliographique
Inard , Isis (2024), Visages, Villages d'Agnès Varda et JR, oeuvre humaniste et allégorie de l'amour [Mémoire]