L’Art de se parfumer au XVIIIe siècle, entre pratiques et objets de la toilette
- Garcia, Lucie (2024)
Mémoire
Non consultable
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- L’Art de se parfumer au XVIIIe siècle, entre pratiques et objets de la toilette
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- 30 mai 2024
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- Parfum
- Toilette
- Rituels de beauté
- Hygiène
- XVIIIe siècle
- Siècle des Lumières (XVIIIème)
- Cour de Versailles
- Culture aristocratique
- Société de cour
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- Parfumeurs (métiers)
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- Étiquette et raffinement
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- Santé
- Médecine
- Olfaction
- Sensualité
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Au cours des premiers mois de ma recherche, nous avons exploré les dimensions anthropologiques et sociologiques des émotions et des sensibilités. Bien que l’historiographie de l’histoire des sensibilités soit riche et en évolution constante, peu de travaux ont établi des liens avec l’art de la toilette et la parfumerie. Aborder un sujet immatériel comme l’odorat à travers des œuvres visuelles a constitué un défi majeur. Cependant, l’exploration des collections muséales nationales et internationales a permis de constituer un corpus varié d’œuvres, principalement du XVIIIe siècle, incluant également des pièces des XVIIe et début XIXe siècles.
Nous avons adopté une méthodologie fondée sur la diversité et la complémentarité des sources, incluant des documents visuels, des textes imprimés, et des ouvrages de diverses disciplines comme la médecine, la parfumerie, la botanique et le commerce. Cette approche multidisciplinaire a permis une analyse sous différentes perspectives. En combinant une approche interdisciplinaire et une analyse détaillée des sources, nous avons pu éclairer les différentes perceptions et représentations liées à notre sujet, offrant ainsi une vision nuancée et complète.
Notre sujet, « L’Art de se parfumer au XVIIIe siècle, entre pratiques et objets de la toilette », se situe à l’intersection de plusieurs disciplines telles que l’histoire, l’histoire de l’art, l’anthropologie et la sociologie. Ce sujet, encore peu exploré, permet d’aborder la perception et l’usage des parfums dans la société française du XVIIIe siècle. Alors que des études existent sur l’histoire de la parfumerie et des pratiques de toilette, peu de recherches établissent un lien explicite entre ces pratiques et les sensibilités culturelles et émotionnelles de l’époque. Notre travail se positionne ainsi dans un cadre historiographique où la parfumerie est souvent étudiée sous un angle économique ou technique, mais rarement en relation avec les mentalités et les émotions.
L’intérêt de ce travail réside dans sa capacité à combler une lacune dans la recherche historique en mettant en lumière comment les pratiques de la parfumerie et de la toilette sont liées aux transformations des sensibilités au XVIIIe siècle. Cette approche permet de mieux comprendre l’évolution des perceptions olfactives et leur rôle dans la construction des identités individuelles et collectives. En situant cette étude dans ce contexte, elle apporte une nouvelle perspective à un domaine de recherche en expansion, offrant une analyse détaillée et nuancée des interactions entre les sens, les émotions et les pratiques culturelles.
Le principal apport de cette recherche réside dans la mise en lumière des différentes perceptions et représentations liées à l’odorat et à la parfumerie au XVIIIe siècle. En combinant une analyse historique des sources avec des perspectives anthropologiques et sociologiques, nous avons pu offrir une vision nuancée de la thématique abordée. Notre travail montre comment les parfums étaient perçus non seulement comme des produits de luxe, mais aussi comme des symboles de statut social, de pureté et d’émotion.
Enfin, cette recherche a mis en évidence les défis méthodologiques et théoriques liés à l’étude des sensibilités et des émotions dans un cadre historique. Le traitement d’un sujet immatériel comme l’odorat à travers des œuvres visuelles a nécessité une adaptation constante des méthodes de recherche et une réflexion approfondie sur les biais et les limites de notre approche.
En conclusion, ce mémoire se présente comme une contribution significative à l’histoire des des sensibilités et de la parfumerie, apportant des éclairages nouveaux et des perspectives originales sur une thématique encore peu explorée. Ce travail illustre l’importance de l’interdisciplinarité dans la recherche historique et ouvre de nouvelles voies pour comprendre les dynamiques culturelles et émotionnelles du passé.
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Au cours des premiers mois de ma recherche, nous avons exploré les dimensions anthropologiques et sociologiques des émotions et des sensibilités. Bien que l’historiographie de l’histoire des sensibilités soit riche et en évolution constante, peu de travaux ont établi des liens avec l’art de la toilette et la parfumerie. Aborder un sujet immatériel comme l’odorat à travers des œuvres visuelles a constitué un défi majeur. Cependant, l’exploration des collections muséales nationales et internationales a permis de constituer un corpus varié d’œuvres, principalement du XVIIIe siècle, incluant également des pièces des XVIIe et début XIXe siècles.
Citation bibliographique
Garcia, Lucie (2024), L’Art de se parfumer au XVIIIe siècle, entre pratiques et objets de la toilette [Mémoire]