Le Déjà-Là des enseignants dans la relation éducative en maternelle
- Creusier, Marion (2024)
Mémoire
Non consultable
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- Le Déjà-Là des enseignants dans la relation éducative en maternelle
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- Creusier, Marion
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- 26 juin 2024
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- Ecole maternelle
- Relation enseignant-élèves
- Bienveillance
- Déjà-là
- Didactique clinique
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Le langage oral occupe une place capitale dans les apprentissages de cycle 1, comme en témoignent les programmes officiels. Plus précisément, ce langage oral est décliné en une première compétence intitulée “oser entrer en communication”. Comme son titre l’indique, l’accès à cette compétence comporte une nécessaire prise de risque, et est donc en lien avec le développement des compétences psycho-sociales et psycho-affectives de l’enfant, telle que la confiance en soi et en l’autre. Ainsi, cette prise de risque ne peut être franchie que dans une atmosphère sécurisante et bienveillante, et au travers d’une relation de confiance avec l'enseignant. Or, ces derniers dépendent de l’attitude adoptée par le Professeur des Écoles, et cette attitude diffère selon le vécu des enseignants.
Par ailleurs, deux des moments privilégiés et importants pour l’établissement de cette relation de confiance entre l’enseignant et les élèves sont celui de l’accueil et celui de la récréation. Ces temps, bien que moins formels que des temps d’ateliers, peuvent être cependant didactisés, conçus et pensés pour permettre l’acquisition des compétences psycho-affectives et psycho-sociales de confiance en soi et en l’autre chez les jeunes élèves, avec pour corollaire l’émergence de la compétence à communiquer.
J’ai donc observé, en écologie naturelle, quatre enseignantes collaboratrices, lors de trois temps de la journée d’école : deux temps plutôt considérés comme “temps informels”, celui de l’accueil et celui de la récréation, et un temps plus formel d’atelier langage en classe. Je me suis attachée à considérer en quoi leur attitude (non verbal, mimo-gesto-postural, langage, proxémie, distance avec les élèves) engendre une relation et un climat particulier, propice ou non à “l’oser entrer en communication” des élèves. Par ailleurs, j’ai tenté d’expliquer en quoi le déjà-là des Professeurs des Écoles impacte cette attitude. Pour cela je me suis appuyée sur le cadre théorique de la didactique clinique en adoptant la méthodologie qui lui est propre (entretiens de déjà-là, observations lors de l’épreuve, entretiens post)
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Le langage oral occupe une place capitale dans les apprentissages de cycle 1, comme en témoignent les programmes officiels. Plus précisément, ce langage oral est décliné en une première compétence intitulée “oser entrer en communication”. Comme son titre l’indique, l’accès à cette compétence comporte une nécessaire prise de risque, et est donc en lien avec le développement des compétences psycho-sociales et psycho-affectives de l’enfant, telle que la confiance en soi et en l’autre. Ainsi, cette prise de risque ne peut être franchie que dans une atmosphère sécurisante et bienveillante, et au travers d’une relation de confiance avec l'enseignant. Or, ces derniers dépendent de l’attitude adoptée par le Professeur des Écoles, et cette attitude diffère selon le vécu des enseignants.
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Oral language occupies a crucial place in cycle 1 learning, as evidenced by the official programs. More precisely, this oral language is broken down into a first skill entitled “daring to enter into communication”. As its title indicates, access to this skill involves necessary risk-taking, and is therefore linked to the development of the child's psycho-social and psycho-emotional skills, such as self-confidence and the other. Thus, this risk-taking can only be taken in a safe and caring atmosphere, and through a relationship of trust with the teacher. However, the latter depend on the attitude adopted by the School Teacher, and this attitude differs depending on the experiences of the teachers.
Furthermore, two of the privileged and important moments for establishing this relationship of trust between the teacher and the students are that of reception and that of recess. These times, although less formal than workshop times, can nevertheless be taught, designed and thought out to enable the acquisition of psycho-affective and psycho-social skills of confidence in oneself and in others in young students, with the corollary the emergence of communication skills.
I therefore observed, in natural ecology, four collaborative teachers, during three times of the school day: two times rather considered as “informal times”, that of reception and that of recess, and a time more formal language workshop in class. I endeavored to consider how their attitude (non-verbal, mimo-gesto-postural, language, proxemics, distance with the students) generates a relationship and a particular climate, conducive or not to “daring to enter into communication” of the students. students. Furthermore, I tried to explain how the already existing nature of School Teachers impacts this attitude. For this I relied on the theoretical framework of clinical didactics by adopting its own methodology (previous interviews, observations during the test, post interviews)
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Oral language occupies a crucial place in cycle 1 learning, as evidenced by the official programs. More precisely, this oral language is broken down into a first skill entitled “daring to enter into communication”. As its title indicates, access to this skill involves necessary risk-taking, and is therefore linked to the development of the child's psycho-social and psycho-emotional skills, such as self-confidence and the other. Thus, this risk-taking can only be taken in a safe and caring atmosphere, and through a relationship of trust with the teacher. However, the latter depend on the attitude adopted by the School Teacher, and this attitude differs depending on the experiences of the teachers.
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- Non consultable
Citation bibliographique
Creusier, Marion (2024), Le Déjà-Là des enseignants dans la relation éducative en maternelle [Mémoire]