Requalification des entrées de ville moyenne : ces interfaces au cœur des enjeux actuels de transition urbaine
- Vaudano, Yanis (sans date)
Mémoire
Non consultable
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- Requalification des entrées de ville moyenne : ces interfaces au cœur des enjeux actuels de transition urbaine
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- Vaudano, Yanis
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- Entrée de ville moyenne
- Entrée de ville
- Ville
- Ville moyenne
- Interface
- urbanité
- Transition
- Paysage
- Urbanisme
- Aménagement
- Identité territoriale
- Environnement
- Sobriété énergétique
- Sobriété foncière
- Densité
- Mixité fonctionnelle
- Rue
- Quartier convivial
- Quartier accueillant
- Complémentarité
- Enseignes
- Publicité
- Ambiances
- Formes urbaines
- Cahors
- PPA
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Symboles d’un modèle urbanistique fonctionnaliste, les entrées de nos villes ont été, à partir des années 60, marquées par le développement soutenu de zones monofonctionnelles, dominées par de l'activités économiques commerciales. Ces espaces, peu qualitatifs d’un point de vue paysager, environnemental et accordant une place prépondérante à la voiture, souffrent d’un manque de vision globale, perdent progressivement en attractivité et sont de plus en plus dégradés. Traversés par une artificialisation massive, une faible optimisation foncière, ils ont largement transformé la physionomie de nos périphéries et concurrencé nos centres-villes. De plus, dans un contexte marqué par la baisse du pouvoir d’achat, d’évolution des comportements, des attentes et modes de consommation, de durcissement des exigences environnementales (ZAN, neutralité carbone, rénovation énergétique…), la requalification de ces entrées de ville moyenne n’a jamais été autant nécessaire et opportune. Répondant aux aspirations des nouvelles générations, ces dernières sont appelées à devenir de véritables quartiers mixtes, vivants et ouverts sur la ville. Ce passage « de la route au quartier » traduit un changement de paradigme, de lieux de consommation (aussi bien d’espaces que de biens) monofonctionnel à des centralités secondaires mixtes, soutenables et conviviales. Mais cette mutation ambitieuse se heurte à de nombreux défis : multiplicité des acteurs privés aux intérêts divergents, faible maîtrise foncière publique, des outils lourds ou inadaptés, complexité opérationnelle, difficultés budgétaires, complémentarité à réinterroger avec le centre-ville et le territoire...
Ce travail interroge la façon de repenser ces espaces pour les rendre plus conviviaux, attractifs et durables, tout en répondant aux enjeux de transitions urbaines et de sobriété foncière.
L’analyse repose d’abord sur une clarification des notions d’entrée de ville, abordée comme interface urbaine, avant d’examiner les dynamiques commerciales et les mutations sociétales. Cela nous a permis de mieux comprendre les enjeux majeurs de requalification, mais aussi les attentes et les aspirations grandissantes des français les concernant. Par la suite, nous avons identifié des leviers opérationnels, organisationnels... sur lesquels agir. Enfin, l’étude de cas de l’entrée sud de Cahors illustre la complexité des projets de requalification, la nécessité d’un pilotage public fort, d’une stratégie foncière partagée, d’un urbanisme négocié et la pertinence de mobiliser une approche paysagère. Ce mémoire met en lumière la nécessité de repenser ces espaces comme de véritables quartiers vivants et désirables, au service des habitants, des consommateurs et des transitions en cours. Il s'efforce également d’identifier les leviers, les outils et méthodes mobilisables pour parvenir à ces objectifs.
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Symboles d’un modèle urbanistique fonctionnaliste, les entrées de nos villes ont été, à partir des années 60, marquées par le développement soutenu de zones monofonctionnelles, dominées par de l'activités économiques commerciales. Ces espaces, peu qualitatifs d’un point de vue paysager, environnemental et accordant une place prépondérante à la voiture, souffrent d’un manque de vision globale, perdent progressivement en attractivité et sont de plus en plus dégradés. Traversés par une artificialisation massive, une faible optimisation foncière, ils ont largement transformé la physionomie de nos périphéries et concurrencé nos centres-villes. De plus, dans un contexte marqué par la baisse du pouvoir d’achat, d’évolution des comportements, des attentes et modes de consommation, de durcissement des exigences environnementales (ZAN, neutralité carbone, rénovation énergétique…), la requalification de ces entrées de ville moyenne n’a jamais été autant nécessaire et opportune. Répondant aux aspirations des nouvelles générations, ces dernières sont appelées à devenir de véritables quartiers mixtes, vivants et ouverts sur la ville. Ce passage « de la route au quartier » traduit un changement de paradigme, de lieux de consommation (aussi bien d’espaces que de biens) monofonctionnel à des centralités secondaires mixtes, soutenables et conviviales. Mais cette mutation ambitieuse se heurte à de nombreux défis : multiplicité des acteurs privés aux intérêts divergents, faible maîtrise foncière publique, des outils lourds ou inadaptés, complexité opérationnelle, difficultés budgétaires, complémentarité à réinterroger avec le centre-ville et le territoire...
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Citation bibliographique
Vaudano, Yanis (sans date), Requalification des entrées de ville moyenne : ces interfaces au cœur des enjeux actuels de transition urbaine [Mémoire]