L'empathie fictionnelle au service de l'égalité filles-garçons
- El Haqiqi Communeau, Sana (2025)
Mémoire
- Titre en français
- L'empathie fictionnelle au service de l'égalité filles-garçons
- Auteur
- El Haqiqi Communeau, Sana
- Directeur de recherche
- Noizet, Nicole (19..-.... ; enseignante en lettres modernes)
- Date de soutenance
- 18 juin 2025
- Établissement
- Université Toulouse-Jean Jaurès
- UFR ou composante
- Institut National Supérieur du Professorat et de l'Education (INSPE)- Académie de Toulouse
- Diplôme
- M2 MEEF Professeur des écoles
- Sujet
- Enseignement primaire
- Mots-clés en français
- Empathie fictionnelle
- Égalité filles-garçons
- Littérature de jeunesse
- Stéréotypes
- Journal du personnage
- Ecriture en "je" fictif
- Débat interprétatif
- Résumé en français
-
L’égalité filles-garçons est l’une des préoccupations centrales de l’école de la République. En effet, l’école se doit de transmettre des valeurs républicaines telles que la citoyenneté ou encore l’égalité. De ce fait, un des enjeux majeurs de l’école et une des principales missions des enseignants et enseignantes est la lutte contre les inégalités de genre et contre toutes formes de discrimination.
L’objectif de ce travail de recherche est de déterminer si l’empathie fictionnelle peut être mise au service de l’égalité filles-garçons. La problématique est donc la suivante : dans la littérature jeunesse depuis le XIX ème siècle, y a-t-il une différence de traitement entre les figures féminines et masculines pouvant amener les élèves à avoir une vision stéréotypée du genre ? Si oui, le développement de l’empathie fictionnelle peut-il sensibiliser les élèves à l’égalité filles-garçons ? Ici, l’empathie fictionnelle est la capacité à se mettre à la place d’un personnage d’une histoire et à comprendre ses sentiments et émotions.
Pour répondre à cette problématique, une expérimentation a été menée dans une classe de CM2 autour d’un outil appelé « journal du personnage » dans lequel les élèves ont produit des écrits de travail en « je » fictif, c’est-à-dire des écrits à la première personne, « à la manière » d’un personnage d’une histoire. À partir de ces écrits, un débat interprétatif a été conduit pour donner l’occasion aux élèves de s’exprimer sur leurs expériences de lecture ainsi que d’écriture.
Les résultats recueillis montrent que, même si la littérature jeunesse tend à une égalité, certains stéréotypes de genre perdurent, ce qui enferme les élèves dans de fausses représentations du genre. Cependant, le développement de l’empathie fictionnelle aux travers des écrits d’appropriation en « je » fictif, ainsi que la verbalisation autour d’un débat interprétatif semblent lutter efficacement contre les stéréotypes de genre. Néanmoins, pour lutter durablement contre les stéréotypes et permettre une égalité totale entre les genres, un travail sur la durée est nécessaire. - Accès au document
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Citation bibliographique
El Haqiqi Communeau, Sana (2025), L'empathie fictionnelle au service de l'égalité filles-garçons [Mémoire]