Le rapport des filles et des garçons à la discipline de l'EPS
- Adam, Lauryne (2025)
Mémoire
Non consultable
- Titre en français
- Le rapport des filles et des garçons à la discipline de l'EPS
- Auteur
- Adam, Lauryne
- Directeur de recherche
- Moisy, Dominique
- Co-directeur de recherche
- Chalmeau, Raphaël (19..-....)
- Date de soutenance
- 12 mai 2025
- Établissement
- Université Toulouse-Jean Jaurès
- UFR ou composante
- Institut National Supérieur du Professorat et de l'Education (INSPE)- Académie de Toulouse
- Diplôme
- M2 MEEF Professeur des écoles
- Mots-clés en français
- Education physique et sportive (EPS)
- Rapport au corps
- Stéréotypes de genre
- Genres
- Egalité fille-garçon
- Rapports sociaux de sexe
- Disparités
- Motivations
- Engagement
- Perceptions
- Didactique de l’EPS
- Inégalités scolaires
- Pratiques enseignantes
- Résumé en français
-
L’éducation physique et sportive (EPS), a une place très importante à l’école élémentaire, à raison de 3h hebdomadaire consacrées à cette discipline. Ce mémoire s’intéresse aux rapports différenciés que les filles et les garçons entretiennent avec l’EPS à l’école primaire, en lien avec les stéréotypes de genre. À travers une approche sociologique, il vise à comprendre comment ces représentations genrées influencent les pratiques corporelles, la participation et les perceptions des élèves, et comment elles s’ancrent dans des mécanismes de socialisation différenciée dès le plus jeune âge.
L’étude s’appuie sur une enquête de terrain menée dans une école primaire, combinant mise en place de séances d’EPS et questionnaire remplis par les élèves. Mettant en opposition deux APSA différentes, une à connotation masculine et une mixte. Elle révèle que l’EPS reste une discipline perçue comme plus légitime pour les garçons, souvent valorisés pour leurs performances et leur engagement, tandis que les filles apparaissent plus en retrait, confrontées à des attentes différentes, voire à une forme d’invisibilisation. Mais qu’une APSA mixte peut-être une solution pour obtenir une participation égale des élèves.
En mobilisant des travaux issus de la sociologie du genre, de la pédagogie et des sciences de l’éducation, ce travail met en lumière le rôle des enseignant·e·s dans la perpétuation — ou la remise en question — des stéréotypes. Il insiste sur la nécessité d’une prise de conscience professionnelle et d’un effort pédagogique pour construire une EPS plus égalitaire, inclusive et respectueuse des identités de chacun·e. - Accès au document
- Non consultable
Citation bibliographique
Adam, Lauryne (2025), Le rapport des filles et des garçons à la discipline de l'EPS [Mémoire]