Le street-art, ou l'institutionnalisation problématique d'une pratique contre-culturelle
- Mazenc, Loïc (2015)
Mémoire
- Titre en français
- Le street-art, ou l'institutionnalisation problématique d'une pratique contre-culturelle
- Auteur
- Mazenc, Loïc
- Directeur de recherche
- Cochoy, Franck
- Co-directeur de recherche
- Calvignac, Cédric
- Date de soutenance
- 8 septembre 2015
- Établissement
- Université Toulouse-Jean Jaurès
- UFR ou composante
- Département Sociologie et Anthropologie
- Mots-clés en français
- street-art
- graffiti
- marché
- marché de l'art
- toulouse
- Résumé en français
-
Le monde du street-art gagne en notoriété, en respectabilité. Il est à la mode, il est tendance. Dans toutes les villes de France émergent des expositions. Il sert d'arrière plan à la photographie, il influence la communication des marques de luxe, la publicité, la mode, le marketing. Les œuvres apparaissent sur le « marché » : marché de l'art, de la publicité, de la communication. Dès lors, les artistes sont confrontés à une réalité économique, artistique et politique, qui est très différente de celle de la rue. Cette évolution vers une
institutionnalisation entraîne de nouvelles modalités, une relation artiste/environnement complètement remaniée et repensée, elle impose de nouvelles règles, de nouvelles conditions dans son caractère davantage marchand. L'évolution de l'art vers sa marchandisation et son caractère toujours aussi communicatif, font du street-art un véritable enjeu pour des acteurs nouveaux. Que l'on cite les collectivités, les galeries d'art, les musées, les passants, ou plus globalement toutes les formes d'activités mettant en avant le street-art, toutes et tous joueront un rôle crucial quant au futur de la pratique et à la direction que cet art prendra. - Accès au document
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Citation bibliographique
Mazenc, Loïc (2015), Le street-art, ou l'institutionnalisation problématique d'une pratique contre-culturelle [Mémoire]