La reine capétienne : entre guerre et diplomatie (Xe-XIVe siècle)
- Gay, Louise (2018)
Mémoire
Non consultable
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- La reine capétienne : entre guerre et diplomatie (Xe-XIVe siècle)
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- Gay, Louise
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- 26 juin 2018
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Sacrées et couronnées, les reines capétiennes incarnent le pendant féminin de la majesté royale tout en demeurant de parfaites inconnues pour nos contemporains. Depuis des siècles, la question de la souveraineté dans ce « mâle Moyen Âge » est ainsi un objet d’étude envisagé, pensé et écrit avant-tout au masculin.
Au coeur de cette conception, l’activité guerrière apparaît alors comme une prérogative exclusivement masculine, devenue le terrain privilégié de la manifestation du pouvoir et de la virilité des monarques. Les femmes, que les héritages judaïque, gréco-romain et chrétien définissent tous trois comme des êtres faibles et répugnant à la violence, en sont donc écartées.
Dans les faits, les multiples interventions des reines capétiennes dans les domaines guerriers et diplomatiques révèlent un champ d’action bien plus étendu que ne le laisse entendre le positionnement du clergé ou des juristes médiévaux. Celles-ci n’hésitent pas à prendre part aux conflits armés, voire même à les déclencher.
Une lecture dirigée des sources a conduit, des siècles durant, à éluder cette participation féminine active dans le contexte guerrier. Cette présente étude vise ainsi à restituer l’épaisseur, la densité politique de l’intervention réginale dans les affaires guerrières et diplomatiques sous la dynastie des capétiens directs.
En s’appuyant sur un corpus qui réunit au total huit reines capétiennes sur une période s’étalant de la fin du Xe au début du XIVe siècle, il s’agira au sein de ce mémoire de master 1 de saisir quelles sont les différentes formes d’expression de l’activité guerrière réginale, ainsi que de comprendre dans quelles circonstances celle-ci se manifeste. Il sera également intéressant de tenter d’évaluer les causes du silence qui entoure la prise d’armes de ces femmes de pouvoir.
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Sacrées et couronnées, les reines capétiennes incarnent le pendant féminin de la majesté royale tout en demeurant de parfaites inconnues pour nos contemporains. Depuis des siècles, la question de la souveraineté dans ce « mâle Moyen Âge » est ainsi un objet d’étude envisagé, pensé et écrit avant-tout au masculin.
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- Non consultable
Citation bibliographique
Gay, Louise (2018), La reine capétienne : entre guerre et diplomatie (Xe-XIVe siècle) [Mémoire]