L'enseignement de l'histoire à la faculté des lettres de Toulouse (1870-1939)
- Martinez, Anaïs (2018)
Mémoire
Non consultable
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- L'enseignement de l'histoire à la faculté des lettres de Toulouse (1870-1939)
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- Martinez, Anaïs
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- 5 juillet 2018
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- Toulouse
- Troisième République
- étudiant
- professeur
- chercheur
- historien
- étranger
- faculté
- université
- histoire des disciplines
- géographie
- histoire
- histoire de l'art
- archéologie
- association étudiante
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Après avoir mené une étude de cas en master 1 sur la chaire d’histoire de la France méridionale entre 1886 et 1939, j’ai analysé en master 2 l’enseignement de l’histoire à la faculté des lettres de Toulouse au cours de la Troisième République. Il permet de cerner les conditions matérielles, politiques, institutionnelles et géographiques dans lesquelles évolue l’enseignement de la discipline historique dans le supérieur français. Celui-ci se modifie avec l’émergence de la géographie, de l’histoire de l’art, ou encore de l’archéologie. De même, l’auditoire des facultés subit une transformation significative. Alors qu’au XIXe siècle les auditeurs constituent la majorité du public, à la fin du siècle et au cours de l’entre-deux-guerres, de vrais étudiants préparant des diplômes s’imposent dans les établissements. De quelques dizaines dans les années 1880-1890, ils sont plusieurs centaines à s’inscrire en histoire dans les années 1930. À ceux-là se rajoute le public féminin.
Mener une analyse sur l’enseignement de l’histoire permet de comprendre ce que la société de la Troisième République pense et attend de la discipline historique et de l’instruction dans les facultés. Par exemple, le régime est favorable à la venue des étrangers, car cela entretient les relations diplomatiques entre les pays. Les familles permettent à leurs enfants d’intégrer les bancs de la faculté, car elles pensent que les diplômes offrent de bonnes perspectives professionnelles.
(Le mémoire contient un dictionnaire biographique des historiens toulousains et une base de données des étudiants en histoire, 1870-1939)
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Après avoir mené une étude de cas en master 1 sur la chaire d’histoire de la France méridionale entre 1886 et 1939, j’ai analysé en master 2 l’enseignement de l’histoire à la faculté des lettres de Toulouse au cours de la Troisième République. Il permet de cerner les conditions matérielles, politiques, institutionnelles et géographiques dans lesquelles évolue l’enseignement de la discipline historique dans le supérieur français. Celui-ci se modifie avec l’émergence de la géographie, de l’histoire de l’art, ou encore de l’archéologie. De même, l’auditoire des facultés subit une transformation significative. Alors qu’au XIXe siècle les auditeurs constituent la majorité du public, à la fin du siècle et au cours de l’entre-deux-guerres, de vrais étudiants préparant des diplômes s’imposent dans les établissements. De quelques dizaines dans les années 1880-1890, ils sont plusieurs centaines à s’inscrire en histoire dans les années 1930. À ceux-là se rajoute le public féminin.
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- Non consultable
Citation bibliographique
Martinez, Anaïs (2018), L'enseignement de l'histoire à la faculté des lettres de Toulouse (1870-1939) [Mémoire]