Des femmes condamnées à la peine de mort : Toulouse, 1680-1780.
- Garet, Laura (2019)
Mémoire
Non consultable
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- Des femmes condamnées à la peine de mort : Toulouse, 1680-1780.
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- 19 juin 2019
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- justice
- peine de mort
- genre
- Toulouse
- XVIIIe siècle
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- Les femmes condamnées à la peine capitale représentent une minorité des individus qui furent placés au centre du spectacle de la mort pénale, mais aussi et surtout une goutte d'eau au sein des populations d'Ancien Régime. Pourtant, certaines affaires célèbres ainsi que la masse anonyme des femmes brûlées vives, tantôt érigées en victimes d'une société persécutrice, tantôt en figures subversives affrontant un encadrement des mœurs qu'elles rejettent, ont contribué à forger une image et une morale autour de la déviance féminine d'une part, de l'association des femmes à l'échafaud de l'autre. Ce mémoire constitue la première partie d'une recherche visant à saisir dans leur diversité les chefs d'inculpation pour lesquels des femmes furent condamnées à la peine de mort et à comprendre les seuils de tolérance qu'elles ont pu franchir expliquant que la justice ait décidé à leur égard d'une élimination exemplaire. Dans cette démarche et en adoptant une approche comparative intégrant l'ensemble des suppliciés toulousains entre 1680 et 1780, masculins comme féminins, le choix a été fait de ne s'intéresser ici qu'au dénouement de la procédure : l'exécution. L'objectif est de comprendre les enjeux de l'interaction entre le corps social et celui du supplicié, placée sous le patronage de l'organe judiciaire. Les modalités de l'usage du corps infâme, mais aussi celles des réceptions et appropriations possibles de ce moment de la vie collective, sont au centre de ce mémoire de master 1.
Citation bibliographique
Garet, Laura (2019), Des femmes condamnées à la peine de mort : Toulouse, 1680-1780. [Mémoire]