La théâtralité dans Chéri, La Femme cachée et « Gigi » de Colette

    Morand, Charlotte (2019)
Mémoire
Accès libre
    • La théâtralité dans Chéri, La Femme cachée et « Gigi » de Colette
    • Morand, Charlotte
    • 3 juillet 2019
    • Colette
    • théâtralité
    • Chéri
    • Gigi
    • La Femme cachée
    • théâtre
    • Le mémoire étudie la théâtralité dans le roman Chéri, le recueil de nouvelles La Femme cachée et la longue nouvelle « Gigi » de Colette. Il s'agit de montrer comment le théâtre, si présent dans la vie de l'auteure, a pu influencer son écriture, et peut-être même, sa manière de concevoir l'existence.
      Dans un premier temps, l'étude se porte sur les éléments qui peuvent renvoyer à une mise en scène dans un corpus qui n'est pourtant pas conçu pour être représenté sur la scène. C'est à partir de l'esthétique de représentation, suggérée par Barthes, que la théâtralité apparaît dans les textes sur plusieurs plans tels que le lieu, les objets, la lumière, les habits et les accessoires, le maquillage et les gestes.
      Dans un deuxième temps, il s'agit de montrer comment l'énonciation narrative emprunte ses techniques à l'art dramatique, dans sa capacité à « montrer » plutôt qu'à « raconter ».
      Dans un troisième temps, il s'agit de comprendre pourquoi la théâtralité est présente dans l'écriture de Colette. Celle-ci renverrait à une conception de la vie qu'elle emprunte au theatrum mundi. Le monde serait donc une pièce de théâtre dans laquelle défilent des personnages qui se livrent à une véritable comédie sociale. Colette décrit également un univers dominé par les femmes. Il y aurait donc la volonté de montrer, à travers l'influence de l'art de la mimésis, les problèmes liés à la condition de la femme au XXe siècle, notamment dans le cadre de la vie conjugale.
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Citation bibliographique

Morand, Charlotte (2019), La théâtralité dans Chéri, La Femme cachée et « Gigi » de Colette [Mémoire]