La participation des seniors dans les projets d’aménagement urbain
- Haniche, Sara (2019)
Mémoire
Accès restreint
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- La participation des seniors dans les projets d’aménagement urbain
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- 6 septembre 2019
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- Vieillissement - Innovation sociale - Convivialité - Urbanisme participatif - Gouvernance
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Depuis la fin du XIXème siècle et grâce, notamment, aux progrès en médecine, les hommes et les femmes sont capables de vivre plus longtemps. On assiste alors à un fort vieillissement démographique. Dès lors, la répartition de la population se transforme et la catégorie « seniors » croît de plus en plus. S’il n’existe pas de définition universelle au fait d’être « senior », tant cette population est hétérogène, il existe pourtant de nombreux stéréotypes associés aux personnes âgées. Ces dernières sont dépeintes comme étant dépendantes, en difficulté sensorielle et incapable d’agir sur sa propre situation ou sur son environnement. Ils sont alors discrédités et nombreux sont ceux qui parlent à leur place. C’est le cas notamment des acteurs de la ville qui lancent des projets sans tenir compte du vieillissement de la population. Or, l’impact de la ville sur les seniors, tout comme l’influence des seniors sur la ville sont indéniables. La ville peut représenter un véritable obstacle pour les personnes âgées si elle ne s’adapte pas à leurs besoins et ne devient pas un environnement capacitant. En outre, les seniors peuvent totalement bouleverser le fonctionnement d’une ville, notamment en déménageant lors de l’arrivée de la retraite, ou en créant de nouveaux types d’habitat.
En parallèle, la façon de faire la ville évolue. Si au début de l’urbanisme et de l’architecture, la prise de décision était exclusivement réservée aux ingénieurs, le New Urbanism préconise la gouvernance et l’innovation sociale. Dès lors, différentes parties prenantes participent aux différentes phases des projets d’aménagement, dont les habitants, c’est-à-dire les principaux concernés. Cependant, en raison de la stigmatisation toujours présente des seniors, il est difficile de les faire participer à la fabrique de la ville. Or, cela pourrait représenter un enjeu de taille pour rapprocher la ville du territoire vécu et l’adapter au vieillissement de la population, car les usagers sont les plus qualifiés pour parler de leurs besoins. C’est la raison pour laquelle les projets incluant les seniors se multiplient, comme le préconise l’OMS avec le programme « Ville-amie des aînés ». On retrouve notamment des projets d’habitat participatif, comme à Montreuil, mais également le programme de recherche ÂGIR (ÂGe, Innovation sociale et REflexivité).
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Depuis la fin du XIXème siècle et grâce, notamment, aux progrès en médecine, les hommes et les femmes sont capables de vivre plus longtemps. On assiste alors à un fort vieillissement démographique. Dès lors, la répartition de la population se transforme et la catégorie « seniors » croît de plus en plus. S’il n’existe pas de définition universelle au fait d’être « senior », tant cette population est hétérogène, il existe pourtant de nombreux stéréotypes associés aux personnes âgées. Ces dernières sont dépeintes comme étant dépendantes, en difficulté sensorielle et incapable d’agir sur sa propre situation ou sur son environnement. Ils sont alors discrédités et nombreux sont ceux qui parlent à leur place. C’est le cas notamment des acteurs de la ville qui lancent des projets sans tenir compte du vieillissement de la population. Or, l’impact de la ville sur les seniors, tout comme l’influence des seniors sur la ville sont indéniables. La ville peut représenter un véritable obstacle pour les personnes âgées si elle ne s’adapte pas à leurs besoins et ne devient pas un environnement capacitant. En outre, les seniors peuvent totalement bouleverser le fonctionnement d’une ville, notamment en déménageant lors de l’arrivée de la retraite, ou en créant de nouveaux types d’habitat.
Citation bibliographique
Haniche, Sara (2019), La participation des seniors dans les projets d’aménagement urbain [Mémoire]